Réformes des retraites: Emmanuel Macron estime qu’il “faudra faire un effort” – BFMTV
Le président français justifie un report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 65 ans par une volonté de réduire la dette du pays et d’augmenter le niveau des pensions des retraités.
Pour Emmanuel Macron, la réforme des retraites est indispensable. Dans un entretien accordé au Parisien publié ce samedi, le chef de l’État a défendu un report de l’âge légal de 62 à 65 ans, qu’il avait évoqué pendant la campagne présidentielle.
Une mesure justifiée par la perspective d’un retour durable des déficits, qui dépasseraient 12 milliards d’euros à la fin du quinquennat, et par son refus de principe d’augmenter les cotisations ou de rogner les pensions des retraités.
“Personne ne se réjouit de travailler un peu plus longtemps, mais pour ne pas baisser les retraites et ne pas reporter de nouvelles charges sur nos enfants, il faudra faire un effort”, affirme-t-il ainsi.
Une “dynamique positive pour repartir”
Emmanuel Macron défend cette réforme en affirmant que “l’économie française est l’une de celles qui résistent le mieux” en Europe et qu’il faut ainsi “maintenir le cap des réformes”.
“Si on fait les bonnes réformes et les bons investissements cela préservera notre capacité à créer des emplois et nous permettra d’avoir une dynamique positive pour repartir”, complète le président français.
“La richesse est créée par le travail”
Emmanuel Macron promet ce samedi de ne pas augmenter les impôts mais “au contraire” de les baisser et se refuse par ailleurs de “baisser le niveau des pensions”. Par conséquent, il estime qu’il faut financer les investissements “dans la France de 2030” par “plus de création de richesse”.
“Et la richesse est créée par le travail”, poursuit Emmanuel Macron.
“C’est tout le sens de la priorité accordé au travail, que ce soit à travers la réforme des retraites, de l’assurance-chômage, des lycées professionnels, du service public de l’emploi… Nous avons un potentiel considérable de richesse par notre travail”, conclut le chef de l’État dans les colonnes du Parisien.
