Qui sont les treize militaires morts dans un accident d’hélicoptères au Mali ? – franceinfo

Il s’agit de l’un des plus lourds bilans humains essuyé par l’armée française depuis l’attentat du Drakkar au Liban en 1983, qui avait fait 58 morts.

Treize militaires français de l’opération antijihadiste Barkhane sont morts lundi au Mali dans la collision accidentelle de deux hélicoptères, a annoncé mardi 26 novembre la présidence de la République. Cet accident porte à 38 le nombre de soldats français tués au Mali depuis le début de l’intervention française, en 2013.

>> Ce que l’on sait de la mort de treize militaires français au Mali

Franceinfo récapitule ce que l’on sait au sujet des victimes de ce terrible accident.

Au sein au 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau

Sept des victimes appartenaient au 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, spécialisé dans les interventions sur des terrains de guerre, comme le rappellent nos confrères de France 3 Nouvelle Aquitaine. Les militaires de ce régiment morts sont les capitaines Nicolas Mégard, Benjamin Gireud et Clément Frisonroche, les lieutenants Alex Morisse et Pierre Bockel (qui était le fils de l’ancien ministre et actuel sénateur centriste français Jean-Marie Bockel), l’adjudant-chef Julien Carette et le brigadier-chef Romain Salles de Saint Paul.

Au sein du 4e régiment de chasseurs de Gap

Le capitaine Romain Chomel de Jarnieu, le maréchal des logis-chef Alexandre Protin, les maréchaux des logis Antoine Serre et Valentin Duval appartenaient à ce régiment de chasseurs-commandos de montagne implanté dans les Hautes-Alpes. Cette unité dépend de la 27e brigade d’infanterie de montagne de Grenoble, qui regroupe l’ensemble des troupes de montagne françaises.

Au sein du 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces

Agé de 33 ans, le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie appartenait au 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces (Isère), une unité habituée aux conditions climatiques extrêmes, composée d’environ 830 hommes et femmes. Il était déjà intervenu au Mali par le passé. Cet adepte d’alpinisme était originaire d’Angers, où réside une partie de sa famille, et vivait en couple.

Au sein du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol

Andreï Jouk était sergent-chef au sein de la Légion étrangère. Il appartenait au 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol d’Albion (Vaucluse), une unité d’assaut capable d’intervenir dans les zones montagneuses et de grand froid. Ce régiment, qui dépend de la 27e brigade d’infanterie de montagne de Grenoble, est composé de 1 013 personnes.

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