Qui est Jean Castex, le nouveau Premier ministre? – BFMTV
Après avoir été “monsieur déconfinement”, le haut fonctionnaire est nommé à Matignon par Emmanuel Macron après le départ d’Edouard Philippe.
“Monsieur déconfinement”. C’est avec ces mots que Jean Castex était jusqu’à présent identifié dans le paysage politique de 2020. Haut fonctionnaire d’expérience, l’homme vient d’être nommé à Matignon par Emmanuel Macron, avec pour mission de mener le gouvernement sur le “nouveau chemin” promis par le chef de l’Etat.
A 55 ans, ce natif du Gers a un long parcours dans la haute fonction publique, Jean Castex a notamment été secrétaire général adjoint de la présidence de la République sous Nicolas Sarkozy, à partir de 2010 et jusqu’à la fin du mandat. “Un vrai couteau suisse, il a des connexions un peu partout, il sait faire ce qu’il faut faire au bon endroit”, disait de lui Franck Louvrier, ancien conseiller du chef de l’Etat.
De l’expérience dans les ministères sociaux
Il connaît aussi bien les affaires sociales. Et notamment le secteur hospitalier. Le haut fonctionnaire a été directeur de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS) au ministère de la Santé et des solidarités. Après ça, il devient directeur de cabinet de Xavier Bertrand au ministère de la Santé, puis au ministère du Travail.
Plus récemment, en septembre 2017, Jean Castex est nommé délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et président de l’Agence nationale du sport. A ce titre, selon sa déclaration d’intérêt publiée sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, il a touché 160.467 euros nets. Dans cette même déclaration, il assure être à la tête de l’Agence nationale du sport et de Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques, à titre gracieux.
Elu local depuis 2008
Avec la crise sanitaire, fin avril, Jean Castex a été missionné par le chef de l’Etat pour conduire le “déconfinement”, auprès du Premier ministre. Dans ce cadre, le “Monsieur déconfinement” défendait une “approche globale”, avec la “progressivité” pour maître-mot. Avec recherché entre les exigences sanitaires et la nécessité d’une reprise économique.
Le 15 mars, il a été largement réélu à la tête de Prades, petite commune des Pyrénées-Orientales dès le premier tour, avec plus de 75% des voix.