Qu’est ce que la sauvegarde de données et la reprise d’activité à l’heure du cloud ?

Qu'est ce que la sauvegarde de données et la reprise d'activité à l'heure du cloud ?

Le 31 mars est désormais la ‘Journée mondiale des sauvegardes’ (World Backup Day), tandis que le 3 septembre pourrait bien devenir la ‘Journée mondiale de la restauration des données’ (World Recovery Day). C’est une manière originale de sensibiliser les organisations et plus généralement les utilisateurs à ce que l’on appelle encore ‘Backup & Restore’, à savoir la nécessité stratégique voire vitale de sauvegarder les donnée et de pouvoir éventuellement les restaurer. Ce besoin impératif est un des piliers de la sécurité des données au sein des organisations.

Pendant longtemps, ce besoin est resté limité aux seules données internes de l’entreprise, massivement issues des outils de gestion (ERP), qui a trouvé sa solution dans des supports simples comme les disquettes, puis les DVD, les disques durs, et pour les grosses bases de données dans les bandes, les seules à être encore d’actualité lorsque l’on parle d’archivage.

Et le directeur informatique ou le comptable de rentrer chez lui avec un jeu de sauvegarde afin de conserver une copie physique des données à l’extérieur de l’entreprise en cas d’incident. Le modèle de la sauvegarde des données sur un support physique reste la base de la démarche, par contre les outils ont grossi avec l’explosion du volume des données.

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Le cloud en réponse à l’obsolescence des sauvegardes traditionnelles

Mais ces technologies ne sont plus au goût du jour, considérées comme obsolètes. Ce qui leur est surtout reproché, c’est de ne plus être adaptées aux nouvelles infrastructures et modèles de consommation (services) qui reposent sur le cloud. La tendance est donc au remplacement des technologies de sauvegarde par des services dans le cloud, réputés plus accessibles, rapides à déployer, évolutifs, et moins cher. Ainsi, selon l’étude “Sauvegarde de données dans le cloud, PRA & DRaaS : enjeux & perspectives à fin 2021” de Markess by exægis, qui porte sur le marché français, les DSI qui sont ouverts au cloud adoptent massivement (89%) les solutions cloud de sauvegarde des données.    

Si les infrastructures ‘on premise’ et le cloud privé demeurent majoritaires, pour sauvegarder les données les DSI portent désormais leur attention sur le cloud public, les Amazon AWS, Microsoft Azure, Google Cloud, ou encore OVH. Selon la même étude de Markess by exægis, d’ici fin 2021, 67% d’entre eux devraient recourir à des infrastructures IaaS (Infrastructure-as-a-Service) de cloud public pour déployer une stratégie DRaaS (Disaster Recovery-as-a-Service) de retour aux données sauvegardées en cas d’incident.

C’est ainsi que l’étude “Truth in Cloud” de Veritas Technologies nous révèle qu’entre 2018 et 2019, et afin de renforcer la sauvegarde et la reprise après incident à grande échelle, les entreprises ont transféré 4 fois plus de données vers les principaux clouds publics.

Qu’est-ce que la sauvegarde dans le cloud ?

L’explosion du volume des données – comme de la nature même de celles-ci, qui structurées (en bases de données relationnelles) au début du siècle sont devenues à 90% ‘noSQL’ (texte, mails, images, son, vidéo, etc.) -, la diversité des ressources et la multiplication des localisations ont complexifié la tâche des DSI. Dans le cloud, la multiplication des systèmes et des données dans et hors de l’entreprise n’est plus un obstacle, de même que le dimensionnement des infrastructures. La sauvegarde des données dans le cloud est également centralisée, les accès sont quasi instantanés, et la sécurité un pré-requis.

Le cloud offre donc une alternative sérieuse aux solutions traditionnelles de sauvegarde et de restauration des données. Accessibles en mode SaaS ou DRaaS, les solutions cloud se présentent comme des micro-service simples et rapides à déployer, du système d’information, intégrant les machines virtuelles et les conteneurs, au poste de travail si c’est le souhait du DSI.

Le paramétrage est également simplifié, et l’ensemble est centralisé. Cerise sur le gâteau, le cloud, s’il est maîtrisé, est accessible à un coût moindre et sur le modèle Opex, et non plus en investissement Capex.

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