Protocole sanitaire à l’école : cas contact, autotests Covid… Ce qui a encore… – Linternaute.com

Protocole sanitaire à l'école : cas contact, autotests Covid... Ce qui a encore changé PROTOCOLE COVID. Jean Castex a annoncé lundi 11 janvier une nouvelle évolution du protocole sanitaire contre le coronavirus à l’école. Le test PCR n’est plus exigé en cas de cas contact.

[Mis à jour le 10 janvier 2022 à 21h30] Le protocole sanitaire avait été modifié la semaine dernière, mais il demeurait trop exigeant et exposait élèves comme parents à des attentes interminables devant les laboratoires ou les pharmacies pour effectuer un test Covid : Jean Castex a donc apporter de nouvelles modifications aux règles qui prévalent en cas de cas contact dans une école. Le Premier ministre a annoncé trois nouvelles simplifications, voici ce qui change à nouveau et qui entre en vigueur sans attendre :

  • Lorsqu’un cas de Covid est déclaré dans une classe, les parents pourront attendre la fin de la journée pour aller chercher les enfants cas contact.
  • La logique des trois tests pour les enfants cas contact est maintenue, mais il s’agit désormais de trois autotests, alors que le premier devait jusqu’à présent être un test PCR ou antigénique réalisé chez un professionnel. Ces trois autotests doivent être effectués à J-0, à J+2 et à J+4. Les trois autotests sont gratuits, sur présentation d’une attestation délivrée par l’école, disponibles en pharmacie.
  • Il n’est plus nécessaire de fournir une attestation après chaque test. Une seule attestation sur l’honneur suffit, à partir du premier autotest Covid, pour un retour en classe.

Les délais et principes du nouveau protocole sanitaire à l’école 

Alors que les écoles primaires sont passées en protocole sanitaire de niveau 3 au lieu du niveau 2 à l’issue du Conseil sanitaire de Défense du 6 décembre (du jaune à l’orange), le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer avait officialisé une nouvelle version du protocole sanitaire à l’école le 2 janvier qui avait été immédiatement allégé le 7 janvier 2022 : depuis cette date, les classes ne ferment plus lorsqu’un cas de Covid ou même plusieurs sont déclarés dans une classe, que ce soit dans les écoles, au collège ou au lycée. Si un cas nouveau cas positif est identifié dans une classe dans un délai inférieur à 7 jours, les élèves n’ont plus à répéter le parcours des 3 tests en 5 jours. De nouvelles mesures de contact-tracing ont été mises en place qui ont été simplifiées à nouveau le 10 janvier : 

  • Pour les écoles : après un cas de Covid confirmé, les élèves cas contacts régulièrement testés négatifs peuvent continuer les cours. Les élèves testés positifs et les élèves non-testés s’isolent de 5 à 7 jours (plus de détails ici)
  • Dans les collèges et les lycées : les élèves cas contacts de moins de 12 ans / ceux de 12 ans et plus justifiant d’une vaccination complète poursuivent les cours en présentiel s’ils sont régulièrement testés négatifs. Les élèves cas contacts âgés de 12 ans et plus sans vaccination complète poursuivent l’apprentissage à distance pendant 7 jours (plus de détails ici)

Quatre niveaux de protocole sanitaire à l’école

A la rentrée de septembre, quatre protocoles sanitaires plus ou moins exigeants ont été établis par le ministère de l’Education nationale. Ils varient en fonction de l’évolution de la situation épidémique

  • Port du masque obligatoire à l’intérieur et en extérieur, pour les élèves, personnels et professeurs 
  •  Cours d’éducation physique et sportive à organiser au maximum en extérieur
  •  Limitation du brassage entre élèves de groupes différents. Le ministère précise que “le non-brassage entre élèves de classes différentes doit impérativement être respecté pendant la restauration.” Cela revient à faire déjeuner les enfants “tous les jours à la même table dans le premier degré en maintenant une distanciation d’au moins deux mètres avec ceux des autres classes.”
  • Un nettoyage et une désinfection renforcés des locaux et matériels, qui passent notamment par un nettoyage et une désinfection des tables du réfectoire, “a minima, après chaque service et, si possible, après chaque repas”.
  • les récréations doivent, comme pour le niveau 2, être organisées par groupes. “En cas de difficultés importantes d’organisation, elles peuvent être remplacées par des temps de pause en classe”, précise le ministère.

Voici un récapitulatif du protocole sanitaire par niveau. Les mesures sont classées en “doctrine d’accueil”, “protocole sanitaire”, “activités physiques et sportives”, “protocole de contact-tracing” :

  • Depuis début janvier 2022, les classes ne ferment plus après un cas ni même trois cas de Covid comme c’était le cas jusqu’en fin d’année 2021. Aux niveaux 1, 2 et 3 du protocole, l’accueil de tous les élèves se fait en présentiel.
  • Une hybridation, c’est à dire un recours simultané au présentiel et aux cours à distance pour deux parties d’une même classe est possible au lycée lorsque cela est nécessaire, dans les établissements de niveau 3
  • Cette hybridation peut-être organisée au lycée et dans les classes de 4ème et de 3ème au collège avec une limitation des effectifs à 50, lorsque l’établissements est classé en niveau 4.
  • Dans les établissements placés en niveau 1 ou vert, le port du masque est obligatoire en intérieur à partir du collège et “les règles relatives au port du masque en extérieur en population générale sont respectées”.
  • Dans les établissement de niveau 2 ou jaune, le port du masque est obligatoire en intérieur dès l’école élémentaire et  “les règles relatives au port du masque en extérieur en population générale sont respectées”, précise le site du ministère.
  • Dans les établissement de niveau 3 ou 4, donc en zone orange ou rouge, le port du masque est obligatoire en intérieur et en extérieur pour tous les élèves de l’école élémentaire au lycée.
  • C’est, depuis le 1er février, un masque “de catégorie 1” (et non de catégorie 2, moins efficace) qui doit être porté par tous afin de limiter le brassage du virus.
  • Une distanciation d’un mètre est préconisée pour les élèves de classes différentes en maternelle (la distanciation d’un mètre ne s’y applique pas au sein d’une même classe), et tous les élèves dans tous les espaces en élémentaire / collège / lycée (sauf la cantine où la règle est renforcée, voir ci-dessous).
  • Une seule exception en élémentaire / collège / lycée : la distanciation d’un mètre n’est pas obligatoire à l’extérieur pour les élèves d’un même groupe.
  • Le déroulement de la journée et des activités scolaires doit “limiter les croisements entre élèves de groupes différents (classe, groupes de classes ou niveau)”. A compter du niveau 2, la limitation du brassage entre élèves de groupes différents (classe, groupes de classes ou niveau) est requise.
  • “Lorsque le non brassage entre classes n’est pas possible (notamment en Première, Terminale), la limitation du brassage s’applique par niveau”, indique le texte.
  • Au niveau 1, il faut aménager la salle de restauration de sorte à ce qu’il y est la plus grande distanciation possible entre les élèves.
  • Au niveau 2, les groupes d’élèves doivent rester les mêmes et manger à la même table tous les jours si possible. Quant au service le ministère recommande de l’organiser individuellement
  • Aux niveaux 3 et 4, une distanciation de deux mètres au moins entre les élèves de classes différentes doit être respectée pour les élèves du premier degrés en plus des restrictions mentionnées au niveau 2. Le libre service d’aliments en vrac est proscrit.
  •  Les activités physiques et sportives sont autorisées en intérieur et en extérieur dans les établissements du niveau 1.
  • Pour les établissements de niveau 2, la pratique du sport en extérieur doit être privilégiée, mais elle peut se dérouler en intérieur lorsque la situation l’exige à condition de respecter une distanciation du deux mètres.
  • Au niveau 3, le sport doit se pratiquer en extérieur et si la situation ne le permet pas, la pratique peut se faire en intérieur à conditions de respecter la distanciation de deux mètres et de pratiquer un sport de basse intensité compatibles avec le port du masque.
  • Dans les établissements de niveau 4, la pratique du sport ne peut se faire qu’en extérieur, elle est proscrite en intérieur.
  • Il doit être réalisé a minima : à l’arrivée dans l’école ou l’établissement
  • avant et après chaque repas
  • avant et après les récréations
  • après être allé aux toilettes
  • le soir avant de rentrer chez soi ou dès l’arrivée au domicile.
  • Toutes les heures
  • Pendant quelques minutes
  • Le protocole appelle également à veiller au bon fonctionnement de la ventilation mécanique si elle existe.
  • Les moments clés définis pour aérer sont “le matin avant l’arrivée des élèves, pendant les intercours, pendant chaque récréation, au moment du déjeuner (en l’absence de personnes) et pendant le nettoyage des locaux”.

Le protocole sanitaire exige qu’un nettoyage des sols et des grandes surfaces (tables, bureaux) soit réalisé au minimum une fois par jour ainsi qu’un nettoyage désinfectant des surfaces les plus fréquemment touchées par les élèves et personnels dans les salles, ateliers et autres espaces communs, notamment les poignées de porte. Pour ce deuxième point c’est la récurrence du nettoyage qui diffère selon le niveau de l’établissement.

  • Au moins une fois par jour au niveau 1. Les tables du réfectoire sont nettoyées et désinfectées, a minima, après chaque service.
  • Plusieurs fois par jour au niveau 2. Les tables du réfectoire sont nettoyées et désinfectées, a minima, après chaque service.
  • Plusieurs fois par jour aux niveau 3 et 4, mais ici les tables du réfectoire sont nettoyées et désinfectées, a minima, après chaque service et, si possible, après chaque repas.

Sur quelle base le protocole sanitaire scolaire est-il élaboré ?

En matière d’élaboration du protocole sanitaire enfin, le membre du gouvernement a pointé trois “points de repères” : 

  • la HAS (Haute autorité de santé)
  • le Conseil scientifique
  • la Société française de pédiatrie

Et de préciser qu’ “au ministère, une équipe Covid-19 réunit toutes les personnes compétentes : médecin-conseil, secrétaire général, agents faisant le lien avec le ministère de la Santé. Ce sont les autorités de santé qui donnent l’éclairage, ensuite nous dialoguons sur la faisabilité.” Sur le fait de faire appel ou pas à des cabinets privés, Jean-Michel Blanquer a rétorqué : “Ce n’est pas le cas dans notre ministère, pour la gestion de la crise Covid”.

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