Présidentielle américaine : Donald Trump se déchaîne contre Joe Biden et se pose en « protecteur » de l’Amérique – 20 Minutes

Donald Trump a accepté l’investiture du parti républicain depuis les jardins de la Maison Blanche, le 27 août 2020. — Evan Vucci/AP/SIPA

Il a prononcé le nom de son adversaire à 41 reprises. Face à 1.500 personnes – la plupart sans masque et sans aucune distanciation sociale – Donald Trump a formellement accepté, jeudi soir, l’investiture du parti républicain pour la présidentielle du 3 novembre. Dans des jardins de la Maison Blanche transformés en meeting « MAGA » (Make America Great Again), le président américain a mis en garde les électeurs contre un candidat démocrate « aux ordres de la gauche radicale » qui, s’il était élu, « serait le destructeur de la grandeur de l’Amérique ».

Pour Donald Trump, « cette élection est un choix entre deux visions opposées » : « Vous devez décider entre sauver le rêve américain ou laisser un programme socialiste démolir notre destinée. » Dans un discours décousu et monotone de 70 minutes, il a alterné entre un optimisme total, promettant un vaccin contre le Covid-19 « avant la fin de l’année » et de créer « 10 millions d’emplois en 10 mois », et une noirceur dystopique, agitant le spectre « de villes démocrates au bord de l’anarchie et du chaos ».

« L’empathie creuse » de Joe Biden

Donald Trump a répété qu’il était le président de « la loi et l’ordre », menacé ceux qui s’attaquent aux statues confédérées de 10 ans de prison et promis « de toujours, toujours, défendre les policiers ». « Nous ne tolérerons pas les pillages et les émeutes […] à Kenosha, Minneapolis, Portland ou Chicago », a-t-il assuré. Comme Mike Pence la veille, il n’a pas prononcé le nom de Jacob Blake, grièvement blessé de sept balles dans le dos par des policiers dimanche dernier.

Donald Trump a encore accusé Joe Biden d’avoir « voté pendant 47 ans pour délocaliser les emplois » via « des accords commerciaux désastreux », « offrant son empathie creuse aux ouvriers ». Le président américain, de son côté, ne s’est pas vraiment attardé sur son programme. Son slogan « Make America Great Again » devient « Make America Greater Than Ever » («L’Amérique plus grande que jamais). Sur les pelouses de la Maison Blanche, ses supporteurs entonnent « 4 more years, 4 more years » (Quatre ans de plus) ». Quatre ans ou seulement quatre mois, verdict le 3 novembre.

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