Présidentielle 2022: Sandrine Rousseau met la pression sur Yannick Jadot – Le HuffPost

Capture France inter
Sandrine Rousseau sur le plateau de France inter mercredi 29 septembre

POLITIQUE – Les esprits taquins la surnommeraient “Sandrine Rousseum”. Au lendemain de la victoire de Yannick Jadot à la primaire écologiste, la candidate écoféministe a donné à une interview ce mercredi 29 septembre à la mi-journée sur France inter, quelques heures à peine avant une rencontre avec le vainqueur du scrutin. Un entretien au cours duquel Sandrine Rousseau a donné l’impression de ne pas avoir encore digéré sa défaite. Ou du moins, de considérer que l’issue du vote lui aurait été favorable si les règles de la primaire avaient été différentes. 

“Tous les messages que je reçois depuis hier témoignent de l’espoir extrêmement fort qu’avait suscité ma candidature, et au-delà de la primaire, parce que plein de gens n’avaient pas pu s’inscrire, compte tenu des délais assez courts d’inscription”, a déclaré l’écologiste, considérant que sa candidature a provoqué “quelque chose d’historique” dans le monde politique.

Coup de pression

“Aujourd’hui on ne peut pas ignorer ce qu’il s’est passé derrière la candidature que je porte, et on ne peut pas non plus se contenter d’éléments de langage”, a prévenu Sandrine Rousseau, qui souhaite que Yannick Jadot “entende que les courbes étaient en train de se croiser”. Aurait-elle gagné la primaire si la campagne avait duré une semaine de plus? “Ah oui je pense oui (…) il n’y a même pas tellement de doutes en vrai”, a-t-elle répondu. 

“C’est humain, il faut se rendre compte de ce que c’est que de perdre ainsi. Ça peut prendre du temps de digérer”, disait dès mardi soir Julien Bayou, patron d’EELV, pour justifier son absence lors du discours de Yannick Jadot.

Quoi qu’il en soit, cette interview sur France inter, qui intervient à seulement quelques heures d’une rencontre avec Yannick Jadot, sonne immanquablement comme un coup de pression de la part de la candidate féministe, qui confirme que son ralliement ne se fera pas sans quelques ajustements. En d’autres termes, que l’eurodéputé devra faire des concessions s’il veut qu’elle s’engage dans sa campagne. “Je suis loyale. Mais il faut que la loyauté soit dans les deux sens”, a-t-elle prévenu. Voilà qui annonce la couleur pour leur rencontre à venir. 

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