Présidentielle 2022 en direct : « Le prochain premier ministre devrait être nommé début mai, pour lui permettre de mener la campagne des législatives » – Le Monde
« On tient toujours compte des enseignements d’une élection », affirme Gabriel Attal, qui se dit convaincu « que les Français donneront au président de la République une majorité » lors des législatives
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement et soutien d’Emmanuel Macron, était l’invité de BFM-TV-RMC ce matin. Il est revenu sur les sujets prioritaires du prochain quinquennat, le pouvoir d’achat dès cet été ou encore la santé et l’éducation, autour d’une méthode nouvelle de concertation qui « sera déclinée par les ministres », une fois le nouveau gouvernement formé.
A propos des résultats du second tour – victoire de M. Macron avec 16 points d’avance sur Marine Le Pen, moins qu’en 2017, avec une part d’électeurs qui ont voté pour faire barrage à l’extrême droite et une abstention très forte, à 28 % –, M. Attal a répété, comme le président élu l’a affirmé hier soir, que cela « oblige » le prochain gouvernement et le chef de l’Etat : « Il y a évidemment de sa part une reconnaissance pour les Français qui l’ont réélu et qui, à ce titre-là, ont fait un choix historique. (…) Et puis, il y a aussi une responsabilité face à ce résultat historique, c’est, évidemment, de tenir compte du climat politique et de ce qu’on a aperçu dans ces élections. »
« Le président aura l’occasion de s’exprimer, le gouvernement aussi. On est au lendemain de l’élection, les résultats n’ont même pas encore été approuvés par le Conseil constitutionnel, mais on tient toujours compte des enseignements d’une élection », a poursuivi le porte-parole.
Quant au sujet de Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième lors du premier tour et qui compte devenir premier ministre à l’issue des élections législatives, Gabriel Attal a rétorqué : « Pour Jean-Luc Mélenchon, une élection qu’il ne gagne pas est une élection qui n’existe pas. Donc, on a cette habitude-là. Maintenant, il y aura une campagne pour les élections législatives. Moi, je suis convaincu que les Français donneront au président de la République les moyens d’agir pour les protéger, avec une majorité [à l’Assemblée nationale]. »