Présidentielle 2022, en direct : la droite réagit à la prise de position de Nicolas Sarkozy, qui votera Emmanuel Macron au second tour – Le Monde

« Madame Le Pen pense tout bas ce que M. Zemmour dit tout sourire », selon Bertrand Delanoë, soutien d’Emmanuel Macron

L’ancien maire de Paris Bertrand Delanoë, soutien d’Emmanuel Macron en 2017 et à nouveau en 2022, est inquiet. Pour le second tour entre le président sortant et la candidate d’extrême droite Marine Le Pen (Rassemblement national), « la France va jouer son destin et le résultat est incertain », estime le socialiste.

« La démocratie et la justice sociale (…) seraient particulièrement menacées par une victoire de Mme Le Pen », a prévenu l’ex-socialiste, invité sur France Inter ce matin. « Son programme économique est un programme qui va provoquer un fiasco. Et, quand il y a un fiasco économique, les catégories qui souffrent le plus sont les catégories populaires et les classes moyennes », a-t-il martelé.

« C’est la démocratie qui est menacée par le côté autoritaire, brutal de Mme Le Pen le plan politique. Donc, ce que je constate, c’est que tous les syndicats appellent à faire barrage à l’élection de Mme Le Pen (…) Non pas parce qu’ils seraient d’accord avec tout le programme de Macron. Simplement parce que c’est la démocratie qui est en cause », a encore dit Bertrand Delanoë.

Selon lui, « dans les trois dernières années de son quinquennat, il a été un président à la hauteur et il a très bien protégé les Français dans des crises graves », avant de poursuivre : « Pour l’homme de gauche que je suis, le plus important, c’est la lutte contre le chômage. Les résultats de la politique d’Emmanuel Macron sur l’emploi, pour moi, c’est fondamental du point de vue de la justice sociale, et je pense qu’il est beaucoup plus capable que Mme Le Pen de nous amener au plein-emploi. »

Pour Bertrand Delanoë, il est nécessaire de faire barrage à Marine Le Pen « pour la démocratie française, pour les valeurs de la France ». « Mme Le Pen pense tout bas ce que M. Zemmour dit tout sourire. C’est une fracture historique : stigmatisation de l’étranger, refus de respecter la Constitution », a-t-il encore alerté sur France Inter.

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