Pourquoi ne faut-il pas se fier à Facebook en cas de divorce ?

Une séparation est toujours un moment difficile dans la vie d’une personne, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. C’est également un moment de nos vies où ce qu’il doit être fait n’est pas très clair, on se renseigne à droite à gauche, et dans notre société actuelle les réseaux sociaux sont omniprésents, il est donc inévitable de passer par eux pour obtenir plus de renseignements.

En Australie, par exemple, de nombreux groupes Facebook apparaissent pour guider les hommes dans les procédures judiciaires du pays. Cependant, la plupart des conseils donnés sur ce type de groupes vont à l’encontre des lois. BuzzFeed News rapporte plusieurs posts selon lesquels il faudrait de filmer ou d’enregistrer son partenaire à son insu. D’autres posts incitent explicitement les pères en cours de divorce de lutter contre le système judiciaire qui d’après ces auteurs n’est pas assez juste dans ces cas précis.

Facebook divorce

© BuzzFeed News

Des conseils à ne pas suivre

Certains avocats spécialisés dans le droit de la famille se sont penchés sur le sujet, ils affirment qu’en suivant ce type de conseils ces hommes risquent de lourdes poursuites pénales. Bien souvent, les groupes sont privés et centrés sur des thèmes récurrents tels que l’opposition au système de droit de la famille australien, la violence domestique envers les hommes et les droits du père.

On y retrouve de nombreux reportages à charges sur ces sujets, plusieurs mèmes misogynes, des articles à l’encontre d’un ancien partenaire, mais la plupart des membres sont surtout à la recherche de conseils.

Facebook divorce

© BuzzFeed News

L’association Forte Family Lawyers ainsi que la présidente du droit de la famille du Conseil du droit australien, Wendy Kayler-Thomson, ont déclaré que les conseils juridiques destinés aux utilisateurs proposés par les groupes sont fortement déconseillés. Cet exemple concerne l’Australie, mais des groupes similaires doivent exister dans l’hexagone.

Les conseils publiés sur ces groupes ne sont pas bons à prendre. Pour en revenir à ces histoires d’enregistrement, les membres de plusieurs groupes conseillent d’enregistrer toutes les interactions, y compris les procédures judiciaires. Néanmoins, c’est complètement illégal et cela peut entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 8 000 dollars australiens.

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