Pour sa fin de mandat, Emmanuel Macron tourne le dos à l’écriture inclusive – Le Figaro

ANALYSE – Évoquant l’élection présidentielle d’avril 2022, le chef d’État n’imagine même pas qu’une femme puisse accéder à l’Élysée.

Dans ses vœux aux Français de la Saint-Sylvestre, le président de la République a comme prévu évoqué les échéances électorales du printemps 2022. Rien de plus normal sur le fond, mais la forme choisie est beaucoup moins banale. « 2022 sera une année d’élection, enfin (sic)», a-t-il expliqué tout d’abord, enchaînant directement par ces mots : «Nous aurons à élire le président de la République au printemps prochain, puis à désigner nos représentants à l’Assemblée nationale ».

Passons vite sur le singulier d’«élection » tel qu’il figure dans le texte qui a été communiqué à la presse quelques minutes après l’allocution télévisée de 20 heures. On attendait un pluriel, ce que confirme d’ailleurs la seconde phrase. Élection au singulier signifie en effet choix, comme si le chef d’État voulait dire que 2022 sera une « année de choix » au sens d’une saveur toute particulière. Personne ne dira le contraire !

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