Pour répondre au changement climatique, un scientifique suggère… le cannibalisme

Lors d’un sommet qui s’est tenu il y a un peu plus d’une semaine, un scientifique suédois a maintenu l’idée que se tourner vers le cannibalisme pourrait être une solution pour lutter contre le changement climatique.

Du nom de Magnus Soderlund, le professeur et chercheur à la Stockholm School of Economics a effectivement profité du Gastro Summit pour s’exprimer sur le sujet. À l’origine, l’événement qui s’est tenu le 3 et 4 septembre portait sur la gastronomie au travers de thèmes comme l’innovation, la santé et la durabilité.

Le cannibalisme comme une solution alimentaire durable ?

C’est donc dans ce cadre que le scientifique a évoqué directement le cannibalisme, lors d’une table ronde intitulée « Can You Imagine Eating Human Flesh » (« Pouvez-vous imaginer manger de la chair humaine »).

Selon le scientifique, se tourner vers le cannibalisme pourrait effectivement permettre de se tourner vers une alimentation durable dans le temps tout en prenant en compte les changements climatiques. Pour lui, ce choix demanderait avant tout de dépasser le tabou qui pèse aujourd’hui sur l’anthropophagie, soit le choix de se nourrir de « la chair humaine provenant des cadavres ». Dans ce cadre, il faudrait donc tenter de convaincre les gens « en commençant par les persuader à y goûter ». Au même titre, ils devraient aussi expérimenter d’autres sources d’alimentation auxquelles ils ne sont pas habitués, à l’exemple des animaux de compagnie et des insectes.

Quant à l’idée de s’orienter lui-même vers le cannibalisme le scientifique a déclaré à la chaîne télévisée suédoise TV4 : « Je me sens un peu hésitant, mais pour ne pas paraître trop conservateur… Je dirais que je serais ouvert au moins à le goûter ». Suite à son intervention, il a aussi évoqué le fait que 8% des participants se disaient prêt à essayer.

Si le cannibalisme pouvait vous tenter, le New York Post rappelle qu’une tribu de Papouasie-Nouvelle-Guinée s’est essayée à l’expérience au cours du vingtième siècle. Néanmoins, la pratique est à l’origine d’une épidémie dont l’origine proviendrait une protéine infectieuse issue des tissus cérébraux humains contaminés.

La tribu a donc mis fin à cette orientation alimentaire au cours des années 1960.

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