Pour marquer, Sorare allie flexibilité et culture d’entreprise

Pour marquer, Sorare allie flexibilité et culture d'entreprise

Avant 2021, nombreux étaient ceux à ignorer son existence hors des cercles de passionnés de fantasy football et des cryptoactifs. Après avoir réalisé en septembre 2021 la plus importante levée de fonds en Europe, Sorare est devenu une référence, en même temps qu’une des 25 licornes françaises.

Avec 680 millions de dollars en banque, Sorare a de grandes ambitions en matière de développement pour ses cartes NFT de sport à collectionner. La licorne hexagonale doit grandir, notamment en termes d’effectifs. Elle se compose aujourd’hui d’une petite équipe, répartie à Paris et désormais aussi à New York.

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Deux à trois jours de présence au bureau pour la cohésion

Son objectif est de parvenir à 250 collaborateurs d’ici la fin d’année. C’est un véritable défi auquel d’autres s’ajoutent. Cette croissance doit tenir compte des nouvelles réalités en matière d’organisation du travail et d’attentes des candidats. Pour une société en construction, la création d’une culture d’entreprise est capitale.

Cette quête se complexifie lorsqu’il faut y intégrer les besoins de flexibilité plébiscités par les salariés. Sorare s’efforce de tenir compte de ces attentes, avec des passages obligés et aussi de la souplesse. Ainsi, les salariés sont conviés au bureau deux à trois jours par semaine, les lundis et vendredis étant largement télétravaillés. Les fondateurs de Sorare restent attachés aux interactions sur le lieu de travail.

« Nous sommes une jeune société que nous ambitionnons de transformer en géant mondial de l’entertainment autour du sport. Pour cela, nous avons besoin de créer une équipe et une culture fortes. Nous sommes ouverts à du remote, mais tout en essayant de faire en sorte de nous retrouver au bureau autant que possible », fait valoir Jonathan Lasserre, employee experience manager chez Sorare.

« Beaucoup plus de choses se créent lorsque les équipes se retrouvent au bureau, même si le travail est tout à fait réalisable à distance. Pour l’instant, nous privilégions du présentiel deux à trois jours par semaine. Mais c’est amené à évoluer. Nous y travaillons », ajoute-t-il.

100 % télétravail, coworking… des options possibles

Télétravail et flexibilité sont des possibilités pour les salariés. Dans sa politique de recrutement, Sorare privilégie encore la proximité des candidats avec ses bureaux en allouant une part de présentiel. Quelques collaborateurs sont cependant majoritairement en télétravail. La start-up a en outre recruté un nouveau salarié aux Etats-Unis en télétravail à 100 %.

La start-up se veut en effet agile et pragmatique. Et pour séduire des talents, elle fait des concessions. Celles-ci pourraient s’accroître cette année en raison de ses besoins de recrutement et afin de soigner marque employeur et attractivité. Cela pourrait notamment passer par des espaces de coworking pour les recrues basées en région.

« Dans la tech, la guerre des talents ne se fait pratiquement plus sur les rémunérations. Ils recherchent une expérience et une flexibilité qui correspondent à leur mode de vie », témoigne Jonathan Lasserre.

Chez Sorare, cette expérience repose aussi sur les bureaux. Ceux-ci sont pensés pour être attractifs, comme c’est courant dans l’univers des start-up technologiques. « Nous sommes passés d’un lieu de bureau à un lieu de socialisation. Nous voulons faire évoluer les espaces pour donner envie d’y venir », explique le responsable de l’expérience collaborateur.

Penser les espaces de travail pour les interactions

Outre les open spaces, le siège de la start-up compte donc différents espaces pensés pour leur attractivité – dont un mini terrain de football, référence à son cœur d’activité. Des évolutions sont cependant prévues pour installer de nouvelles salles de réunion et des phone box afin de faciliter les échanges entre les bureaux parisien et new-yorkais.

Sorare réfléchit aussi à développer le placement aléatoire des salariés pour éviter la formation de silos et favoriser les synergies. Pour suivre l’utilisation de ses espaces physiques, l’entreprise utilise un outil : Deskshare. Les données sont utiles pour les RH, et aussi pour penser les aménagements futurs.

En ce qui concerne les outils numériques, Sorare n’a pas eu de révolution à mener pour s’adapter à l’hybride. Ses collaborateurs utilisaient déjà Slack et les services cloud de Google, par exemple. Ils ont en revanche développé l’usage d’une base de connaissances comme Notions. L’hybridation souligne en effet l’importance de l’écrit et de la documentation.

Fleex pour faciliter l’équipement en télétravail

Pour Jonathan Lasserre, le développement de l’hybride a aussi mis en lumière le sujet de l’équipement, mobilier et matériel informatique. Pour le financer, la start-up a écarté l’option du forfait mensuel, jugé trop complexe, en particulier comptablement. Pour équiper ses salariés, Sorare a donc souscrit à un service en ligne : Fleex.

Les collaborateurs accèdent à un catalogue où ils peuvent sélectionner les produits de leur choix. Les articles ne sont pas achetés, mais proposés en leasing. Et c’est le fournisseur du service, Fleex, qui prend en charge toute la gestion des équipements, logistique et récupération.

« Cela nous permet d’équiper les collaborateurs dans les meilleures conditions. Qu’ils soient chez eux ou au bureau, ils bénéficient des meilleures conditions. En 2022, c’est incontournable. De plus, c’est clairement un outil de rétention et d’attractivité des talents », juge Jonathan Lasserre.

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