Pour Emmanuel Macron, une élection à quitte ou double – Le Figaro
ANALYSE – Talonnées par la Nupes dimanche dernier, les troupes macronistes abordent les élections avec fébrilité.
C’est la dernière haie. Celle qui semblait petite de loin, mais se révèle loin d’être petite. Après avoir réussi l’exploit de devenir le plus jeune président de l’histoire de la République en 2017, après avoir su s’imposer comme le premier chef de l’État réélu hors cohabitation en 2022, voilà qu’Emmanuel Macron redoute de trébucher sur la marche des législatives. Talonnées par la Nupes de Jean-Luc Mélenchon au premier tour dimanche dernier, ses troupes abordent les élections de ce week-end sans certitude d’obtenir la majorité absolue.
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Un comble, tant l’inversion du calendrier électoral, et la resynchronisation du scrutin sur la présidentielle, étaient censées créer un alignement entre l’Assemblée nationale et l’Élysée. De Jacques Chirac en 2002 à Emmanuel Macron il y a cinq ans, en passant entre-temps par Nicolas Sarkozy (2007) et François Hollande (2012) – abstraction faite de l’épisode des «frondeurs» -, tous ont d’ailleurs profité de la cohérence et de la constance des Français dans les…