Port du masque obligatoire à Paris et en petite couronne : qu’en est-il pour les scooters et les vélos ? – LCI

Population

COVID-19 – Depuis ce 28 août à 8h, le port du masque est obligatoire dans toute la capitale. Dans un premier temps, les cyclistes devaient se recouvrir le nez et la bouche, au même titre que les scooters. Jusqu’à l’envoi d’un communiqué de la préfecture de police de Paris, quelques minutes après l’entrée en vigueur de l’arrêté.

Les cyclistes ne devaient pas y échapper, les conducteurs de scooter non plus. C’est du moins ce que stipulait l’arrêté pris par le préfet qui imposait le port du masque pour circuler dans la capitale, à partir du vendredi 28 août, 8 heures : “A compter du vendredi 28 août, à 8h, le port du masque sera obligatoire pour tous les piétons circulant dans les espaces publics, les utilisateurs de vélos, deux-roues, trottinettes et autres engins de mobilité personnels, motorisés ou non”, avait indiqué la préfecture de police ce jeudi.

Mais ce vendredi, quelques minutes après son entrée en vigueur, et après que des élus ont demandé des clarifications, la préfecture de police de Paris  a apporté des précisions quant à la mise en œuvre de cette obligation. Pour le plus grand soulagement des joggeurs et des cyclistes : “S’agissant des personnes exerçant une activité physique au titre de la course à pied ou du vélo, le port du masque ne sera pas exigé”, rectifie le communiqué qui précise également que les enfants de moins de 11 ans ne sont pas tenus de se couvrir le nez et la bouche. A Paris, mais aussi dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne. 

Les conducteurs de scooter, eux, restent soumis à l’obligation de porter le masque.

Toute l’info sur

Covid-19 : la France face au rebond de l’épidémie

Les dernières infos sur l’épidémie de Covid-19

Pour ce qui est des voitures des particuliers, camionnettes ou poids lourds des professionnels, “les usagers circulant à l’intérieur des véhicules à moteur seront dispensés de cette obligation”, précise la préfecture, dans son arrêté.

“La dégradation de la situation sanitaire, avec une circulation active du virus dans l’agglomération parisienne, qui tend à s’accélérer, conduit le préfet de police (de Paris) et les préfets de la Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne, à prendre cette mesure forte, dans l’intérêt général”, a estimé la préfecture.

Sur le même sujet

Et aussi

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *