Pont aérien : les médecins de Dijon sont arrivés au centre hospitalier de l’Agglomération de Nevers, “Une grosse journée nous attend” [Vidéo] – La Montagne

Le projet a fait couler beaucoup d’encre. Suscité des critiques. Des interrogations. Le buzz médiatique.

Il se concrétise ce jeudi 26 janvier. Sous l’impulsion de la Ville de Nevers et du centre hospitalier de l’agglomération de Nevers, la liaison aérienne dédiée à des médecins venant de Dijon pour la journée va ainsi connaître son premier vol.

Tous nos articles sur le pont aérien médical entre Dijon et Nevers

Sept médecins devaient être à bord : un pneumologue, un chirurgien gynécologue obstétricien, un médecin du service de médecine nucléaire, deux médecins généralistes de SOS Médecins à Dijon, une cardiologue et un chirurgien orthopédiste et traumatologue. La plupart viennent du CHU de Dijon. Un huitième vient compléter l’équipage 

Éviter le déplacement des patients

L’avion a décollé à 8 h 25 de Dijon, pour atterrir à 8 h 57 à l’aéroport de Nevers La Sangsue. Le vol retour est prévu à 18 h.

Ces médecins ont pour mission de faire des consultations avancées auprès des patients nivernais afin de leur éviter le déplacement jusqu’à Dijon. Ils pourraient également réaliser des interventions au bloc, donner des avis médicaux et participer à des réunions de concertation pluridisciplinaires.

Revivez l’arrivée des médecins à Nevers

10 h 08. Romain Thévenoud, médecin de SOS médecin Dijon explique qu’il est présent pour mener un projet ambitieux : implanter une permanence de SOS médecin à Nevers pendant 48 heures, le jeudi et vendredi. (photo © Lara Payet)

“On utiliserait la rotation en avion pour venir et retour en TER. Tous les voyants sont au vert. J’entends la critique sur l’empreinte carbone… Mais il faut entendre toutes ces personnes qui appellent le 15. Il faut se soucier de l’accès au soin.”

Dans l’idéal, le système pourrait être mis en place très rapidement, “même dès la semaine prochaine”, confie le médecin, enthousiaste.

Des rendez-vous sont prévus dans l’après-midi pour discuter de ce projet. “C’est le début de quelque chose. Et l’avion permet ça.”

9 h 56. Les médecins sont arrivés à l’hôpital de Nevers, ils vont pouvoir se mettre au travail, avant de repartir ce jeudi 26 janvier au soir, à 18 h.

9 h 42. Les médecins montent dans la navette (photo © Christophe Masson), direction l’hôpital. “Une grosse journée nous attend”, indique l’un d’eux.

9 h 36. “Il faut encourager toute initiative innovante”, explique Daniel Barnier, préfet de la Nièvre. “L’accès au soin est un droit fondamental.”

9 h 32. Au tour de Jean-François Segovia de prendre la parole : “Il s’agit d’une coproduction entre la ville de Nevers et l’hôpital. Cette initiative propose une offre hospitalière complète aux Nivernais”, avant de rappeler le “constat alarmant” du manque de médecins généralistes (“20 % des habitants n’ont pas de généralistes”) et de certaines spécialités comme la dermatologie.

Notre but ultime est de pouvoir mieux soigner la population !

9 h 26. “Ces médecins volent littéralement à la rescousse des Nivernais qui en ont besoin” affirme Philippe Cordier pendant la conférence à l’aéroport de Nevers. “À cette situation d’urgence, solution d’urgence. Notre rôle d’élu est d’agir.”

La conférence de presse a débuté à l’aéroport de Nevers. © Christophe Masson
“Ce n’est pas la seule solution, miraculeuse. Mais une solution parmi d’autres. Il s’agit d’une première. Face à l’urgence, seule l’action compte. Bravo pour ce premier vol qui en appelle d’autres.”

9 h 19. La navette est déjà prête pour emmener les médecins au centre hospitalier.

9 h 14. “Le vol s’est bien passé. Peu de vent. Et On a eu la chance d’avoir du soleil, au-dessus des nuages”, racontent les membres de l’équipage de Fly 7.

9 h 02. Les médecins sont accueillis par une foule de journalistes : “ça fait six ans que je viens, mais là, c’est beaucoup plus rapide. Je passe la nuit ici, car j’opère”, indique un des médecins. “C’est un système très intéressant.”

Forêt de micros pour l’arrivée des médecins à Nevers. © Christophe Masson

8 h 57. Le vol transportant les 8 médecins du CHU de Dijon à Nevers vient d’arriver à l’aéroport.L’avion est arrivé à l’aéroport de Nevers avec les 8 médecins à son bord. © Christophe Masson

8 h 50. L’avion est très attendu. “C’est un événement pour Nevers”, glisse Philippe Cordier. Tous les yeux sont rivés au ciel.

8 h 42. Le trajet de l’avion peut-être suivi sur le site de FlightAware. Cliquez sur la photo pour voir l’évolution en direct.

8 h 39. “Il y a des médecins qui aujourd’hui viendront prendre leurs marques. On espère qu’il y en aura plus dans le futur. Ça deviendra une routine”, indique Jean-François Segovia (en photo ©Christophe Masson), directeur du Centre hospitalier de l’Agglomération de Nevers.

8 h 32. À Dijon, Yves Roch, dirigeant de Fly 7 explique que “ce sont des avions. On peut changer la configuration… Nous avons un kit qui nous permet d’avoir un lit et quatre passagers pour le transport sanitaire. C’est quelque chose qu’on pourrait imaginer faire pour ce genre de liaison”.

8 h 29. À l’aéroport de Nevers, tout est prêt pour accueillir les médecins. Élus et journalistes sont présents.

“C’est le grand jour ! C’est une première en France !”, se réjouit Phillipe Cordier, adjoint à la Santé de la ville de Nevers. (photo © Lara Payet)

8 h 25. L’avion a décollé avec les 8 médecins à son bord pour un voyage d’une durée de 35 minutes.

L’avion en partance de Dijon pour Nevers, avec 8 médecins à son bord, a décollé. © Alexandra Caccivio
8 h 16. La porte de l’avion est fermée, le moteur est en marche.

8 h 13. Les journalistes sont écartés de la piste, le vol va apparemment avoir un peu de retard.

8 h 06. “Ça ne me choque pas. J’ai vécu 10 ans en Australie où les Flying Doctors existent depuis des décennies pour aller dans les régions reculées. Cela fait partie de notre mission”, indique Inna Dygai Cochet, médecin nucléaire.Les médecins ont embarqué dans l’avion devant les mener à Nevers. ©Alexandra Caccivio

8 h. Les 8 médecins dijonnais vont s’envoler de l’aéroport de Dijon-Longvic. Leurs spécialités : cardiologie, chirurgie thoracique et cardiovasculaire, gynécologie, médecine générale, médecine nucléaire, orthopédie, pneumologie.

Le médecin gynécologue précise : “dans notre spécialité, il y a besoin de garde la nuit. Il y aura sans doute besoin de prévoir des départs le matin et retour le lendemain”.

7 h 54. “Nous avons la chance d’avoir un maillage d’aéroports et d’aérodromes important. Une étude est en cours de réalisation. Dès 2017, il nous est apparu nécessaire d’avoir un maillage du territoire par les mobilités par avion entre territoires”, indique Michel Neugnot.

Un nouveau schéma sradet doit être réalisé. “On aura ce débat sur les plates-formes. Ces quelques mois de fonctionnement Dijon-Nevers montreront la pertinence d’un tel dispositif, je n’en doute pas.”

7 h 53. Pour Céline Tonnot, présidente du syndicat mixte et représentante de François Rebsamen, maire de Dijon, “cet aéroport est névralgique pour la santé de nos citoyens, pour avoir un service public moins défaillant”.

7 h 46. Denis Thuriot prend la parole pendant la conférence de presse : “Nous avons des besoins, mais on nous répond souvent négativement. On a dit, vous avez un hôpital moderne, mais c’est le temps de trajet.”

“Arrêtons l’avion bashing, j’imagine qu’on ne va pas vociférer quand cela va permettre de raccourcir les parcours de soins (…) et d’éviter de prendre des VSL pour aller à Dijon individuellement.”

Olivier Galzi, vice-président d’Edeis à la conférence de presse. ©Alexandra Caccivio

7 h 30. Un premier médecin est déjà arrivé. Il s’agit du professeur Pierre Trouilloud, orthopédiste, traumatologue et professeur au CHU. “J’interviens depuis 25 ans à l’hôpital de Nevers. J’y vais une fois par mois en voiture. Je pourrais peut-être venir plus souvent, tous les 15 jours ?”

Michel Neugnot, vice-président à la Région, arrive à l’aéroport. “C’est bien que la région vienne, car je voudrais actionner son soutien” glisse Denis Thuriot.

7 h. Denis Thuriot, maire de Nevers, est arrivé à l’aéroport avant 7h. “J’ai été tiré du lit par RTL, pour un direct à 6 h 15.”

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *