Pluies et orages : neuf morts par noyade dans le sud de la France, dont cinq dans l’Hérault – Le Parisien

Le bilan est lourd ce mercredi dans le sud de la France, au lendemain de pluies torrentielles. Neuf personnes sont mortes dont cinq rien que dans l’Hérault, face à une mer fortement agitée, a-t-on appris auprès des pompiers et des gendarmes.

Dans l’Hérault, les victimes, âgées entre 64 et 73 ans, étaient parties se baigner sur les plages de la Grande-Motte, Agde, Marseillan, Serignan et Vias, précise la Dépêche du Midi. En tout, les secouristes sont intervenus pour douze noyades. Sept sauvetages ont également eu lieu, ont détaillé les secours. Ce département était toujours placé mercredi en alerte orange orage, pluies et inondations.

Dans les Bouches-du-Rhône, un homme de 58 ans est décédé à Cassis et un autre de 71 ans à La Ciotat, ont confirmé les pompiers après une information initiale de La Provence, soulignant un « phénomène de rouleaux ».

Dans l’Aude, deux personnes sont décédées à Leucate, un département qui n’est pourtant pas placé en vigilance orange par Météo France, révèle BFMTV. Il s’agit d’un octogénaire et d’une personne d’une soixantaine d’années. Les plages n’étaient pas surveillées et il y avait également une forte houle.

«Une journée dramatique pour notre région»

« Les conditions météo avec la mer chaude, des vagues importantes qui ont l’air ludiques et poussées par le vent, couplées à l’absence de pluie conduisent à une forte fréquentation des plages mais n’en élude pas le danger lié aux courants sous-marins le long de la côte que l’on ne voit pas », ont expliqué les pompiers de l’Hérault dans un message à la presse, prévenant que la météo sera identique jeudi.

« Je ne parviens pas à comprendre comment les gens ont pu se mettre à l’eau alors que la mer est démontée. C’est une journée dramatique pour notre région », a réagi de son côté le maire de Vias, Jordan Dartier.

« La mer agitée rend les activités nautiques dangereuses Évitez la baignade », ont alerté sur Twitter les pompiers de l’Hérault. « Ce qu’on ne voit pas ce sont les courants sous-marins qui sont importants et qui entraînent à la fois vers le fond et vers le large. L’eau est chaude, on croit qu’on va s’amuser et rapidement on est tiré vers le large et le fond et on s’épuise à essayer de revenir, c’est ce qui occasionne la noyade ou le début de noyade », a témoigné sur LCI Aurélien Manenc, lieutenant-colonel du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du département.

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