Play Protect a bloqué plus d’un milliard de malwares en 2019

Play Protect a bloqué plus d'un milliard de malwares en 2019

Google Play Protect est un système de protection contre les malwares, directement installé sur tous les appareils Android officiels. L’année dernière, il a permis de bloquer plus de 1,9 milliard d’installations de malwares provenant de sources non légitimes (hors Google, par exemple des stores d’applications tierces). Ce chiffre est en hausse par rapport au 1,6 milliard signalé en 2017 et en 2018.

L’augmentation de ce nombre suggère deux choses. Tout d’abord, que Play Protect est plus efficace que les années précédentes pour détecter et arrêter les logiciels malveillants. Cela peut également signifier que davantage d’utilisateurs d’Android sont amenés à installer des applications infectées en dehors du Play Store, ou qu’ils utilisent désormais des stores externes pour leurs applications car l’accès au store officiel leur est interdit.

publicité

Le programme Play Protect s’est amélioré au cours des trois dernières années

La capacité à détecter des analyses et des logiciels malveillants au sein des stores d’applications autres que Google est une fonctionnalité récente d’Android OS, qui a été ajoutée en mai 2017. Avant cela, les utilisateurs finissaient souvent par installer des applications infectées par des logiciels malveillants quand il se rendait sur des stores externes, des sites pour adultes, des sites de jeux en ligne ou de divers autres sites.

Pour contrer cette tendance à la hausse, en mai 2017, Google a lancé Play Protect, une fonctionnalité intégrée à l’application officielle Play Store. Dans sa forme actuelle, Play Protect a de multiples caractéristiques et fonctions, mais elle fonctionne surtout comme un programme antivirus intégré pour les appareils Android qui ont reçu une certification pour exécuter les applications légitimées par Google.

Par défaut, Play Protect analyse toutes les applications installées sur un appareil à intervalles réguliers pour s’assurer que les mises à jour des applications n’installent pas de logiciels malveillants, analyse les nouvelles installations d’applications provenant du Play Store, et analyse les nouvelles installations d’applications provenant de sources tierces. En 2017, Google a déclaré que Play Protect scannait 50 milliards d’applications par jour, un taux qu’il a maintenu tout au long de 2018 également.

Nouvelle mise à jour en novembre 2018

Cependant, en novembre 2018, Google a ajouté une mise à jour majeure au service Play Protect, en améliorant sa base de données d’échantillons de logiciels malveillants connus (PHA, applications potentiellement dangereuses). Pour ce faire, il a commencé à scanner de manière proactive Internet à la recherche de fichiers APK (format d’application Android) et à indexer les applications malveillantes, au lieu d’attendre passivement que les utilisateurs tombent sur une mauvaise application, comme c’était le cas auparavant.

Aujourd’hui, Google affirme que le taux d’analyse quotidien de Play Protect a doublé. Dans une revue de son programme de sécurité Android, publié à l’occasion de la journée Safer Internet, Google a déclaré que Play Protect scanne désormais plus de 100 milliards d’applications Android par jour. L’augmentation du nombre de scans quotidiens équivaut à l’augmentation constante du nombre d’utilisateurs d’Android, mais aussi à une amélioration du stockage des appareils, qui permet à ceux-ci de stocker plus d’applications qu’auparavant.

A l’avenir, la capacité de Play Protect à détecter les mauvaises applications devrait même dépasser 1,9 milliard. En effet, le service a reçu un coup de pouce important en novembre 2019 lorsque Google a joint ses efforts à ceux de ESET, Lookout et Zimperium pour créer l’App Defense Alliance, un partenariat visant à améliorer la détection des logiciels malveillants pour le Play Store et Play Protect.

Selon Google, Play Protect fonctionne actuellement sur plus de deux milliards d’appareils Android.

Source : ZDNet.com

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *