Pédophilie : l’ex-chirurgien de Jonzac Joël Le Scouarnec désormais visé par une soixantaine de plaintes – Sud Ouest

Une soixantaine de plaintes de potentielles victimes, réparties en France, visent désormais l’ancien chirurgien soupçonné de pédophilie Joël Le Scouarnec, a indiqué à plusieurs médias le procureur de la République de La Rochelle, Laurent Zuchowicz.

Ces plaintes sont en rapport avec des agressions sexuelles ou des viols, visant des enfants des deux sexes, que l’ex-médecin de 68 ans – il a terminé sa carrière à Jonzac (2008–2017) après avoir exercé en Indre-et-Loire et en Bretagne -, a décrits dans plusieurs de ses cahiers intimes retrouvés lors d’une perquisition dans sa maison de Jonzac. Une investigation effectuée à la suite de la dénonciation du viol d’une voisine.

Son avocat prétend qu’il “fantasmait”

Par ailleurs mis en examen pour ce viol, un autre (qu’il nie) et deux agressions sexuelles, Joël Le Scouarnec est en détention provisoire depuis mai 2017. Son procès, pour ces faits qui lui sont reprochés entre 1989 et 2017 et qui constituent le premier volet de cette affaire, devrait avoir lieu devant les assises de la Charente-Maritime, à Saintes, le 25 mars au plus tard.

Concernant le deuxième volet, celui des carnets donc, rappelons que c’est la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers qui est en charge des investigations avec tout le maillage national de l’institution. La recherche et les auditions des potentielles victimes, en rapport avec les données consignées dans les carnets – l’avocat de Joël Le Scouarnec dit que son client déclarait alors “fantasmer”-, pourraient être closes en octobre.

Restera ensuite à entendre le chirurgien sur les faits dénoncés. Ce n’est qu’ensuite que le parquet sera en mesure d’ouvrir une nouvelle information judiciaire. C’est une juge d’instruction qui déterminera alors les possibles mises en examen.

Dans le cas d’un deuxième procès devant les assises (le premier, au premier trimestre 2020 étant indubitablement fortement influencé par les actuelles révélations), il n’est pas acquis qu’il ait lieu devant les assises de la Charente-Maritime, a indiqué le procureur de la République de La Rochelle à “Sud Ouest”. Il pourrait avoir lieu devant une cour d’assises en rapport avec le plus grand nombre de victimes.

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