PC mini-tours : des atouts réels, toujours séduisants

PC mini-tours : des atouts réels, toujours séduisants

Entre les PC portables et les PC de bureau (desktop), il existe une catégorie souvent oubliée, celle des “mini-tours” – des PC très compacts.

Alors que de nombreux utilisateurs se préparent à changer de machine pour passer à Windows 11, cette catégorie a ses inconditionnels, notamment parmi les utilisateurs “pro” un peu “gamers” ou férus de traitement d’images, de vidéo ou de bons sons. Tour d’horizon.

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Le bon compromis

Dans leur classement en comparaison avec les PC portables, les études de marché rangent les tours (towers) de PC en trois catégories : les grands formats, ou « full towers » (22 à 27 pouces, environ 55 x 70 cm) ; les « middle » (entre 17 et 21 pouces, environ 40 x 55 cm) ; et les mini-tours (entre 14 et 16 pouces, soit 35 x 40 cm).

Le volume de ces dernières est souvent mesuré en litres (3 à 15 l pour les plus compacts) et elles sont parfois désignées par “SFF” (“small form factor”).

Ces PC « mini-tours » suscitent toujours un réel intérêt parce qu’ils constituent un compromis intéressant entre une taille réduite, un design soigné et une modularité. La part de marché de ces PC compacts se maintient ; ils sont toujours soutenus par des constructeurs majeurs.

Des composants modifiables

A l’heure de la migration vers Windows 11, ces PC desktop souvent esthétiques et peu encombrants réunissent beaucoup de suffrages parmi les professionnels indépendants, les TPE et les PME. Ils offrent de réelles capacités d’évolution et de résilience. Alors que les PC portables sous Windows ont une durée de vie souvent inférieure à cinq ans, les mini-tours sont conservées deux fois plus longtemps par leur propriétaire.

La plus grande partie de leurs composants sont renouvelables ou « upgradables » : cartes graphiques, cartes processeurs, mémoire. Ils se rangent parmi les équipements informatiques les plus durables – étant réparables et constitués de sous-ensembles changeables, facilement accessibles et démontables.

Donc, pour une TPE ou une PME, le coût global de maintenance est optimisé.

Des machines évolutives

Ces mini PC présentent un atout majeur : ils permettent à chaque utilisateur de constituer sa configuration préférée, modifiable et améliorable en fonction d’usages qui peuvent changer. Ils sont donc, par essence, très évolutifs et facilement reconfigurables. Ainsi, il est possible de changer un processeur Intel par un AMD de nouvelle génération, ou inversement. Il est possible d’en faire de véritables bolides de course.

Leur puissance conduit souvent à une forte élévation de température du ou des processeurs. Tous ces équipements sont heureusement équipés d’un système de ventilation – ce qui, en revanche, peut les rendre bruyants. Un critère à vérifier, même si la plupart sont relativement silencieux.

Autre atout : leur poids minime les rend portables, sinon aisément transportables.

Un prix variable selon votre configuration

Par leurs performances, certains modèles se rapprochent des stations de travail, y compris pour leur prix. Si le coût d’une configuration de haute capacité (avec processeur multicœur Intel Core i7 ou i9) peut dépasser 1 500 euros, il faut souvent y ajouter les périphériques indispensables comme l’écran et la souris. Ceux proposés, quand ils font partie de la configuration, ne sont souvent pas à la hauteur, trop médiocres. Il faut donc rajouter au moins 200 à 300 euros.

De même, les configurations proposées en « prix de base » peuvent n’inclure que le strict minimum. Parfois, ils sont vendus quasiment comme des kits, à commencer par le boîtier nu, à partir de 80 ou 100 euros. Les grandes marques proposent plutôt des configurations opérationnelles, à partir de 600 euros.

L’acheteur peut faire son marché et choisir, entre autres, les unités disques de son choix, au prix voulu, selon la capacité souhaitée : HDD 3,5 ou 2,5 pouces, et/ou unités SSD, ou disque CD/ DVD ou BluRay, etc. Ces mini-tours disposent de trois à cinq logements – ou « caddies » – pour accueillir ces diverses unités externes, sans oublier les cartes contrôleurs RAID, les cartes graphiques dédiées, donc compatibles, jusqu’aux plus sophistiquées comme la NVIDIA Quadro P1000, ou GeForce GTX ou encore GeForce RTX avec 4 ou 8 Go de mémoire GDDR6 (LHR) – qu’il faut mettre à jour, remplacer. Ajoutons-y les cartes réseau Wi-Fi 6 ainsi que les cartes son pour une connexion à des enceintes de qualité hi-fi.

Recours à un configurateur

Aussi est-il recommandé de recourir à un configurateur pour déterminer ce qui est possible et compatible.

A noter également que ces mini-PC agiles, polyvalents et transformables sont capables de supporter des applications très gourmandes telles que Adobe Premiere Pro, AutoCAD ou des logiciels de simulation ou d’IA.

D’où l’intérêt de disposer d’une demi-douzaine de connecteurs – USB (jusqu’au type Gen2-C, HDMI (et VGA encore), jack audio combo, lecteur de carte SD, RJ45, Thunderbolt 4… ainsi que le Wi-Fi de dernière génération 6E.

Quelques références

Enfin, certains de ces périphériques sont dotés de multiples LED, dont l’activation est, en principe, paramétrable, afin d’éviter les sapins de Noël !

A titre indicatif, citons quelques références sous Windows 11 : à partir de 800 euros environ, la série XPS de Dell, avec le logiciel Creator, dotée d’un processeur Intel Core i5, d’une carte Nvidia GeForce GTX 1650 avec 4 Go de mémoire, extensible à 16 Go, disque SSD de 1 To et/ou HDD de 1 To.

Et jusqu’à 2 200 euros, pour une configuration avec processeur Intel Core I7 (12 cœurs), 25 Mo de mémoire “cache”, carte Nvidia GeForce RTX 3070 (8 à 16 Go), disque SSD 1 To et disque dur SATA 2 To. Autre exemple, chez MSI, les séries MSI PRO DP20Z et DP21 ou PRO DP130. Ou encore la série PB62 d’Asus ou, chez ACER, le Aspire XC-1760. Il en existe également chez HP, chez Lenovo (IdeaCentre avec Intel Core i5 ou I7).

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