Pays basque : une enquête ouverte pour « intrusion en réunion » au collège Aturri – Sud Ouest

Plus de 400 élèves calfeutrés dans leurs classes pendant cinq heures, après signalement de deux hommes suspects dans l’établissement. Les forces de l’ordre ont fouillé l’établissement avant de « lever le doute »

Deux hommes qui auraient déroulé leurs tapis de prière devant un établissement scolaire avant d’y pénétrer, sac au dos. C’est ce qu’ont décrit, jeudi 21 octobre, trois élèves du collège Aturri, à Saint-Pierre-d’Irube (64). Le signalement a déclenché le plan particulier de mise en sûreté (PPMS), procédure en cas d’intrusion.

Abords bouclés, enfants calfeutrés dans les classes, passage au peigne fin des bâtiments. Les recherches n’ont encore conduit à aucun intrus. Mais les enquêteurs de la brigade de recherche de la gendarmerie de Bayonne poursuivent leurs investigations pour « intrusion en réunion ».

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Il est 9 heures passées, quand les élèves alertent la hiérarchie scolaire. Le principal en réfère aux services départementaux de l’Éducation nationale. La procédure PPMS est lancée. Les militaires, renforcés par la police judiciaire et la brigade de recherche et d’intervention (BRI), procèdent à « des vérifications pièce par pièce », selon les mots du sous-préfet de Bayonne, Philippe Le Moing-Surzur. « La levée de doute est intervenue vers 13 h 30. Nous n’avons trouvé personne. »

Démineurs

Les élèves qui ont témoigné des « prieurs » possiblement entrés dans le collège ont aussi désigné deux voitures suspectes. L’une à un degré supérieur : « Celle dont seraient sortis les deux hommes », précise le procureur de la république de Bayonne, Jérôme Bourrier. Les démineurs ont dirigé leur robot vers les voitures pour les neutraliser. « Les vérifications qui ont été faites permettent d’établir avec certitude qu’il n’y a aucun élément particulier à relever, aucun explosif. »

Les immatriculations amènent deux noms. « Ils ne sont pas connus défavorablement des services de police », précise Jérôme Bourrier. Le magistrat souligne qu’à ce stade de l’enquête, il n’est pas certain que les propriétaires des voitures soient les potentiels intrus. « Les investigations conduiront à identifier et entendre ces deux individus, afin de connaître les motifs de leur présence sur les lieux. » Et peut-être confirmer, ou non, l’intrusion.

Il est à noter que la veille, l’établissement procédait à un exercice en cas d’intrusion.

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