Parité, nombre de postes, secrétariats d’Etat supprimés : ce qu’il faut savoir sur le gouvernement au complet – LCI

Politique

GOUVERNEMENT – Le dernier gouvernement d’Édouard Philippe comptait 17 secrétaires d’État. Celui de Jean Castex n’en compte plus que 12. Cinq secrétaires d’Etat du gouvernement Philippe ont conservé leur place, quatre autres ont été évincés ou promus. Six nouvelles têtes font leur apparition. La parité, quant à elle, est respectée.

La liste des nouveaux secrétaires d’Etat a été dévoilée, dans la soirée du dimanche 26 juillet par l’Elysée, trois semaines après le remaniement. Onze personnalités, dont six nouvelles têtes, viennent compléter le trombinoscope de l’équipe gouvernementale, qui compte au final 16 ministres, 14 ministres délégués et 12 secrétaires d’Etat (avec Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, qui a été nommé dès le 6 juillet), soit un total de 42 membres. 

Premier constat, c’est le gouvernement le plus étoffé depuis quinze ans. A mille lieux du “gouvernement de 15 membres maximum” promis par le candidat Macron lors de la campagne. Élu président de la République, ce dernier a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes une “grande cause nationale” de son quinquennat. Sur ce point, en tout cas au sein du gouvernement, le contrat est rempli, et même un peu mieux, puisqu’en comptant Jean Castex, il y a 21 hommes et 22 femmes dans l’équipe exécutive.

Dans sa composition politique, il donne également des indications : avec cinq députés parmi les nouveaux entrants, c’est un gage donné à une majorité qui doutait de son implication auprès de l’exécutif. Le Modem, mouvement allié de La République en marche, sort également gagnant, en obtenant deux secrétariats d’Etat auprès du ministère de l’Education nationale, poste occupé en son temps par un certain François Bayrou.

Les gagnants… et les perdants

Cinq secrétaires d’État du dernier gouvernement d’Édouard Philippe ont finalement conservé leur place lors de ce remaniement. Il s’agit de Sophie Cluzel (Personnes handicapées), Jean-Baptiste Lemoyne (Tourisme), Cédric O (Numérique), Adrien Taquet (Enfance) et Laurent Pietraszewski (Retraites). Un sixième a conservé son rang de secrétaire d’État, tout en changeant de poste : Gabriel Attal, passé de secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale à celui de porte-parole du gouvernement. Le maintien de Laurent Pietraszewski à son poste de “monsieur Retraites” du gouvernement, alors qu’on prêtait à Jean Castex l’intention de renvoyer la réforme aux calendes grecques, ne résoudra pas tout de suite cet épineux dossier.

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D’autres ne poursuivront pas leur mission. Quatre ex-secrétaires d’État du dernier gouvernement d’Édouard Philippe n’ont pas été reconduits sous le mandat de Jean Castex. A commencer par Laurent Nunez, ancien secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, qui a été nommé coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme. Un service considéré comme la “task force antiterroriste” de l’Elysée.

Sibeth Ndiaye, ancienne porte-parole du gouvernement qui a dit l’avoir quitté “par choix personnel“, a pris la tête de la commission nationale des talents pour le compte de La République en Marche. Brune Poirson, ancienne secrétaire d’État de la ministre de la Transition écologique et l’environnement, est désormais vice-présidente de l’Assemblée des Nations unies. Des trois secrétariats d’Etat qui composaient le ministère de la Transition écologique, il n’en reste plus qu’un, puisque les coreligionnaires de Brune Poirson, Jean-Baptiste Djebbari et Emmanuelle Wargon, ont été promus ministres délégués. 

Quant à Christelle Dubos, ancienne secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé, qui avait notamment mené le plan Pauvreté, elle redevient députée. Un mauvais signal, si l’on écoute Manuel Domergue, cadre de la Fondation Abbé Pierre.

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Qui est Jean Castex, le successeur d’Edouard Philippe ?
Parmi les nouvelles têtes, on notera la nomination de Joël Giraud, ancien rapporteur du budget à l’Assemblée, qui a été désigné secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité. Lors de son grand oral devant les députés, Jean Castex a joué à fond la carte de l’homme de la campagne, qui connaît les territoires, et soulignant être un “maire de terrain depuis douze ans”. Un positionnement fidèle à la mission que lui a confiée le chef de l’Etat de poursuivre la réconciliation avec les collectivités locales en les intégrant davantage dans les prises de décision.

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