Parité, nombre de postes, secrétariats d’Etat supprimés : ce qu’il faut savoir sur le gouvernement au complet – LCI
GOUVERNEMENT – Le dernier gouvernement d’Édouard Philippe comptait 17 secrétaires d’État. Celui de Jean Castex n’en compte plus que 12. Cinq secrétaires d’Etat du gouvernement Philippe ont conservé leur place, quatre autres ont été évincés ou promus. Six nouvelles têtes font leur apparition. La parité, quant à elle, est respectée.
Premier constat, c’est le gouvernement le plus étoffé depuis quinze ans. A mille lieux du “gouvernement de 15 membres maximum” promis par le candidat Macron lors de la campagne. Élu président de la République, ce dernier a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes une “grande cause nationale” de son quinquennat. Sur ce point, en tout cas au sein du gouvernement, le contrat est rempli, et même un peu mieux, puisqu’en comptant Jean Castex, il y a 21 hommes et 22 femmes dans l’équipe exécutive.
Dans sa composition politique, il donne également des indications : avec cinq députés parmi les nouveaux entrants, c’est un gage donné à une majorité qui doutait de son implication auprès de l’exécutif. Le Modem, mouvement allié de La République en marche, sort également gagnant, en obtenant deux secrétariats d’Etat auprès du ministère de l’Education nationale, poste occupé en son temps par un certain François Bayrou.
Les gagnants… et les perdants
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Sibeth Ndiaye, ancienne porte-parole du gouvernement qui a dit l’avoir quitté “par choix personnel“, a pris la tête de la commission nationale des talents pour le compte de La République en Marche. Brune Poirson, ancienne secrétaire d’État de la ministre de la Transition écologique et l’environnement, est désormais vice-présidente de l’Assemblée des Nations unies. Des trois secrétariats d’Etat qui composaient le ministère de la Transition écologique, il n’en reste plus qu’un, puisque les coreligionnaires de Brune Poirson, Jean-Baptiste Djebbari et Emmanuelle Wargon, ont été promus ministres délégués.
Quant à Christelle Dubos, ancienne secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé, qui avait notamment mené le plan Pauvreté, elle redevient députée. Un mauvais signal, si l’on écoute Manuel Domergue, cadre de la Fondation Abbé Pierre.
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