Paris : un homme abattu par la police après s’être montré «menaçant» envers des policiers – Le Figaro

La police a abattu un homme qui était muni d’une arme airsoft. pixarno / stock.adobe.com

Selon une source proche du dossier, l’homme aurait été atteint à quatre reprises par deux policiers, dans le 11e arrondissement.

Un homme a été abattu par les policiers du groupe de soutien des quartiers (GSQ) du XXe arrondissement aux alentours de 20 heures au 43 avenue de la République. Ces derniers intervenaient après un appel de police-secours signalant un individu se promenant avec une arme de poing à la main. Les policiers, en véhicule banalisé, l’ont localisé, mais l’homme a pointé son arme vers eux. Deux policiers ont alors tiré, touchant quatre fois le thorax.

Selon une journaliste de l’AFP sur place, un périmètre de sécurité était toujours en place vers 23H00. Des policiers procédaient à des prélèvements. Le corps, recouvert d’un drap blanc, avait été placé à l’abri des regards sous un barnum blanc.

Selon les premiers éléments de l’enquête qui doivent encore être vérifiés, l’homme aurait d’abord menacé un chien avec une arme de poing, a relaté la source proche du dossier. Selon les premiers éléments, «il ne semble pas avoir proféré de paroles en particulier à l’endroit des policiers mais était effectivement menaçant», a précisé une source policière.

L’arme était une arme factice de type airsoft, a appris Le Figaro de sources policières. La Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), le procureur et la brigade criminelle sont sur place. La 2e direction de la police judiciaire (DPJ) et l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) sont chargées de l’enquête. Le profil et l’identité de l’individu sont inconnus.

Deux enquêtes ont été ouvertes. L’une pour «tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique» a été confiée au deuxième district de la police judiciaire parisienne et devra éclaircir les motivations de l’homme, a précisé le parquet.

L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a elle été saisie d’une enquête sur les tirs des policiers, ouverte pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner».

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