Nouvelle-Calédonie : une issue incertaine pour le référendum – Sud Ouest
Deuxième référendum portant sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, le vote du dimanche 4 octobre 2020 divise les habitants de l’archipel français du Pacifique Sud. Si le non l’emporte, une troisième, et dernière, consultation, pourrait avoir lieu d’ici 2022, date à laquelle l’accord de Nouméa prend fin.
Le 4 novembre 2018, l’issue du vote avait créé la surprise. 43,3 % des votants s’étaient prononcés en faveur de l’indépendance. L’un des points d’achoppement demeure les conditions pour participer au référendum. 40 000 électeurs ne pourront se rendre aux urnes, faute d’une présence continue depuis 1994 ou d’être né en Nouvelle-Calédonie.
L’opposition entre les indépendantistes kanaks et les loyalistes a provoqué de nombreuses violences dans les années 1980. Les accords de Matignon en 1988 ont précédé les accords de Nouméa, de 1998 pour tenter de rééquilibrer économiquement et politiquement les deux partis.
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Dimanche, ensemble, nous dirons #JevoteNon pour que la #NouvelleCalédonie reste au sein de la République française \ud83c\uddeb\ud83c\uddf7 pic.twitter.com/9uKGkVwDWn
— Les Loyalistes \ud83c\uddeb\ud83c\uddf7 (@LLoyalistes) October 1, 2020
