Notre reportage avec Emmanuel Macron, au chevet d’un Liban meurtri – Le Figaro


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RÉCIT – Le président a appelé jeudi les dirigeants libanais à signer un nouveau contrat politique pour empêcher la corruption de siphonner l’aide internationale, décisive pour relever le pays sinistré et frappé par la crise.

En visite sur les lieux de l’explosion, jeudi à Beyrouth, Emmanuel Macron enlace une bénévole.
En visite sur les lieux de l’explosion, jeudi à Beyrouth, Emmanuel Macron enlace une bénévole. Thibault Camus/AP

Envoyé spécial à Beyrouth (Liban)

Visage masqué – Covid oblige – et veste tombée, Emmanuel Macron avance dans un univers de désolation. «On est sur l’épicentre de l’explosion », lui glisse un responsable de la Croix-Rouge libanaise, qui l’accompagne. La zone portuaire, où ont explosé mardi 2750 tonnes de nitrate d’ammonium tuant plus de 120 personnes et en blessant 4 000 autres, n’est qu’un amoncellement de gravats et de barres métalliques jetées à terre. L’odeur de nitrate flotte encore, tandis que de la fumée continue de monter de certains bâtiments, dévastés.

«Nous cherchons encore sept à dix personnes bloquées dans le silo à grain», dit au chef de l’État le colonel Vincent Tissier, dépêché de France pour aider les Libanais. «Quelle est votre analyse de la situation?», l’interroge Emmanuel Macron. «Nous nous donnons encore un peu de temps, la chaleur sous terre est relativement supportable», répond le pompier. «C’est l’honneur de la France d’être là», lui rend hommage le chef de l’État,

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