No-code : comment s’orienter dans la jungle des outils ?

No-code : comment s’orienter dans la jungle des outils ?

La promesse du Nocode de créer des applications rapidement, à moindre coût et sans passer par de fastidieux développements séduit instantanément. Mais, pour réussir son projet Nocode, il faut avant tout connaître et choisir les bons outils en fonction de son besoin. Et cela peut s’avérer difficile quand on sait qu’il existe à date plus de 500 outils et qu’en moyenne un nouvel outil Nocode voit le jour sur Product Hunt chaque semaine.

Toute personne qui se lance dans le Nocode aujourd’hui doit s’orienter dans la jungle de ces outils. Pour s’y retrouver, mieux vaut prendre le temps de se renseigner sur les caractéristiques de chaque outil ou faire appel à des spécialistes.

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Un marché dynamique qui tend à se consolider

L’un des enjeux majeurs pour les adeptes du Nocode est de choisir un outil pérenne et adapté à son projet. Certains sont déjà bien installés dans l’écosystème à l’instar d’Airtable, Webflow, Bubble, Zapier et Unqork. D’autres répondent à des besoins métier plus précis et commencent à prendre de la place voire concurrencent les leaders du marché, notamment en France avec Timetonic et UDo. Ces alternatives issues de France ou d’Europe offrent des solutions plus adaptées à nos marchés plus réglementés. 

On retrouve également une troisième catégorie d’outils, qui regroupe des outils aujourd’hui encore attrayants, mais qui ne perdureront pas tous. Une certitude, le marché se professionnalise et devient mature.  Le rachat d’Integromat ou encore l’arrivée de Marc Benioff, fondateur de Salesforce, à la table des investisseurs d’Airtable le démontrent. Le Nocode est en pleine émulation, et cela n’est pas prêt de s’arrêter !

Trouver les bons outils Nocode pour son projet

La difficulté réside donc principalement dans le choix de l’outil (ou des outils) en fonction des besoins précis du projet. Malheureusement, il  n’y a pas de critères types pour bien choisir les outils. Le choix sera intimement lié au cas d’usage. Mais, indépendamment des fonctionnalités et performances des outils, il faut avant tout se poser quatres questions fondamentales pour bien préparer son projet :

  • L’outil dispose-t-il d’une communauté d’adeptes prêts à répondre aux questions des nouveaux arrivants ? 
  • Un support existe-t-il afin d’accompagner les utilisateurs ? 
  • L’outil est-il stable et bien implémenté sur son marché ? 
  • Sa bonne santé financière est-elle prouvée? Ou, à défaut, est-il possible d’exporter le code source généré pour ne pas risquer de perdre son application si l’outil Nocode utilisé vient à faire faillite ?
  • Est-il possible d’ajouter, au besoin, quelques lignes de code ou de créer des plugins pour dépasser les limites éventuelles de l’outil ?

Si les réponses à ces questions sont positives, l’utilisateur peut sereinement envisager de se tourner vers les outils considérés.

Passer à la pratique via une approche modulaire 

Dans cette jungle, il y a deux catégories d’outils.. D’abord, la création visuelle (Visual Building Tools), qui permet une approche modulaire, où chaque outil est doté d’une fonctionnalité propre, et qui interagit avec les autres outils déjà en place ou sélectionnés. L’autre approche passe par de la programmation visuelle (Visual Programming Tools). Dans ce modèle, plusieurs outils sont regroupés en une seule et même plateforme : les écrans, les workflow, la base de données, ainsi que les connexions API. 

Pour débuter, l’approche modulaire est la plus facile à appréhender ; elle permet aussi un investissement de départ moins élevé pour une création plus rapide. L’utilisateur peut  alors pratiquer sur un cas réel et prendre en main les différents outils afin de construire son projet petit à petit.

Perdu dans la jungle, on y trouve un accompagnement 

Quand on démarre un projet, la jungle du Nocode devient en réalité une force. Cet univers de passionnés est à l’écoute des nouveaux arrivants et a créé de très nombreuses ressources en ligne qui permettent de tirer partie des différents outils. Services clients et communautés d’utilisateurs sont là pour prodiguer de précieux conseils lorsque nécessaire. Car adopter le Nocode, ce n’est pas seulement trouver une solution technique à son besoin de développement, c’est avant tout intégrer un écosystème innovant et porteur d’espoir.

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