Nicolas Sarkozy plaide pour le volontarisme face à la crise et met en garde Emmanuel Macron contre l'”arrog… – Franceinfo
“L’arrogance c’est un très grave défaut que j’ai essayé de jamais avoir”, a déclaré l’ancien président de la république sur TF1.
“Quand le président de la République, quel qu’il soit, en l’occurrence Emmanuel Macron, va jusqu’au bout d’une idée, d’une conviction, il ne se trompe pas”, a-t-il affirmé sur TF1, à propos de la volonté du chef de l’Etat de faire face à la crise “quoi qu’il en coûte”. Il a à ce sujet rappelé les risques qu’il avait lui-même pris pour gérer la crise financière de 2007-2008.
Ce n’est pas parce qu’on est volontaire qu’on réussit, mais si vous n’êtes pas volontaire vous n’avez aucune chance de réussir.sur TF1
Interrogé sur des déclarations d’Emmanuel Macron qui ont pu paraître “arrogantes”, l’ancien chef de l’Etat a répondu : “L’arrogance c’est un très grave défaut que j’ai essayé de jamais avoir.” “Ces vérités martelées à la télévision, la radio, sans pouvoir les discuter les gens les ressentent comme une grande arrogance”, a-t-il déploré dans une réponse plus générale.
“Aujourd’hui mon devoir, c’est un devoir vis-à-vis du pays que j’ai dirigé pendant cinq ans. Et je ne dois plus être dans le combat politique. Mais Jean Castex, c’est un homme de qualité”, a-t-il affirmé à propos du Premier ministre, son ancien secrétaire général adjoint à l’Elysée.
Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur visé par une accusation de viol, “peut compter sur mon amitié”, a encore affirmé Nicolas Sarkozy, plaidant pour le respect de la présomption d’innocence sans laquelle “il n’y a pas de démocratie”. A propos du procès pour corruption dans l’affaire dite des “écoutes”, lors duquel il doit comparaître fin novembre, il s’est par ailleurs dit “serein et combatif”.