Niche parlementaire : la France insoumise fait passer sa proposition de loi visant à abolir la corrida en deux – Midi Libre

La France Insoumise a retiré deux textes pour être certaine, ce jeudi, de débattre de la PPL d’Aymeric Caron. La proposition de loi visant à abolir la corrida a de grandes chances d’être débattue ce jeudi à l’Assemblée nationale.

Initialement prévue en quatrième position dans le cadre de la niche parlementaire de la France insoumise, elle est désormais en deuxième position.

LFI confirme ce mercredi soir qu’elle a retiré deux textes, en l’occurrence celui concernant le rôle du président de la République dans l’affaire des Uber files et celui portant le SMIC à 1 600 euros, une revalorisation qu’elle a pourtant longtemps érigée en totem.

La France insoumise devait proposer 12 textes avant cette modification de dernière minute. 

Deuxième position

Ainsi, le texte porté par le député antispeciste Aymeric Caron sera débattu après la PPL visant à inscrire l’avortement dans la constitution. Un défi probablement lancé à Emmanuel Macron. Ce mercredi, en effet, en marge du congrès des maires qui se tient à Paris, le président de la République, interrogé sur la corrida, a assuré qu’il n’y aurait pas d’interdiction.

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L’exécutif avait déjà dit qu’il s’opposerait à l’interdiction de la corrida, faisant fi de la volonté des Français. Mais c’est à l’Assemblée d’en décider, pas au Président. Cette manière de faire, en mettant la pression sur les députés Renaissance, est inacceptable. https://t.co/hdtgPKaGZb

— Aymeric Caron (@CaronAymericoff) November 23, 2022

Réponse ce jeudi au palais Bourbon. 

Une proposition modifiée hier

Le 22 novembre, le député LFI modifiait la proposition de loi sur la corrida. Le texte introduisait deux changements importants dans la perspective des débats. D’abord, il ajoutait à l’abolition de la corrida, celle des combats de coqs, coutume interdite en France sauf dans certains territoires comme le Nord, le Pas-de-Calais où les Antilles.

Autre changement de taille, particulièrement pour le sud de la France, la réécriture de la proposition de loi visait à protéger la course camarguaise, comme les autres traditions taurines “n’impliquant ni sévice grave, ni acte de cruauté envers les taureaux”.

Cette proposition de loi a pour l’instant trébuché lors de la première étape de son examen parlementaire, puisque mercredi dernier, elle a été rejetée par une majorité des membres de la commission des lois. Où les tenants du respect à une culture et une tradition se sont vivement opposés à ceux qui dénoncent une souffrance animale. 

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