Mort de Victorine : ce que l’on sait sur l’enquête – LaDepeche.fr

l’essentiel Le corps de Victorine Dartois a été découvert lundi 28 septembre dans un ruisseau à Villefontaine, dans l’Isère. La jeune femme de 18 ans avait disparu depuis deux jours dans des circonstances encore mystérieuses. Le point sur ce que l’on sait.

La disparition de Victorine Dartois, 18 ans, suivie deux jours plus tard de la découverte de son corps dans un ruisseau à Villefontaine dans l’Isère , lundi 28 septembre, a profondément choqué la commune de 20 000 habitants. Les enquêteurs étaient toujours sur place mardi et tentaient de mettre en lumière les circonstances de cette tragédie.

  • Une disparition mystérieuse

L’étudiante en BTS a disparu samedi 26 septembre après une promenade avec des amis au “Village de Marques”, un centre commercial du nord de la ville, selon Le Dauphiné Libéré. Victorine devait ensuite rejoindre le domicile familial dans le quartier des Fougères, au sud-est. Elle a été aperçue pour la dernière fois à la sortie d’un bus, vers 19 heures au stade de la Prairie, ce que les images de vidéosurveillance de la ville ont pu confirmer. Ce lieu se trouve près du ruisseau de Turitin, là où son corps a été retrouvé deux jours plus tard. Après avoir raté un bus, elle a appelé sa sœur Perrine et lui a indiqué vouloir rentrer à pied. Sa famille a donné l’alerte dès 21h30.

  • Peu d’indices sur place

Après une grande battue de plus de 300 personnes dimanche, les gendarmes de l’Isère, qui ont lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux, ont retrouvé les baskets et le sac à main de Victorine lundi, accompagné d’un masque chirurgical, selon les informations de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Les militaires ont ensuite découvert le corps de la jeune femme quelques dizaines de mètres plus loin, “immergé dans un ruisseau et difficile d’accès”, selon la procureure de la République de Vienne, Audrey Quey, qui a tenu une conférence de presse dans l’après-midi.

Le corps de Victorine DARTOIS, 18 ans, a été retrouvé à proximité de l’étang de St Bonnet (38). Elle avait disparu le samedi 26/09 vers 19H alors qu’elle rentrait à pied à Villefontaine (38). Si vous disposez d’éléments merci de contacter les \ud83d\udc6eau n° vert suivant : 0 800 200 142 pic.twitter.com/vPxf4vrYvf

— Gendarmerie de l’Isère (@Gendarmerie_038) September 28, 2020

D’après Le Dauphiné Libéré, un médecin légiste a été dépêché sur place mais n’a pas pu déterminer les causes ni l’heure du décès à l’issue de l’examen visuel.

  • La piste criminelle privilégiée ?

“Tout laisse à penser qu’il ne s’agit pas d’un accident”, a déclaré la procureure de Vienne lundi, avant de se dessaisir de l’affaire au profit du pôle criminel de Grenoble. Une enquête pour “enlèvement, séquestration et homicide volontaire” a été ouverte, laissant suggérer que les enquêteurs sont sur une piste de kidnapping.

Un chien Saint-Hubert a tenté de retracer le parcours de la jeune femme dans la zone où elle serait décédée. La piste s’arrêterait dans l’impasse de Saint-Bonnet-le-Haut, près du ruisseau où le corps a été retrouvé.

Ce mardi 29 septembre, des premiers examens ont été réalisés : “Les constatations faites à partir du scanner n’ont pas permis d’établir les causes de la mort de la jeune Victorine, a indiqué ce soir le parquet de Grenoble. Il est nécessaire d’attendre les résultats de l’autopsie”. Celle-ci devrait être pratiquée mercredi 30 septembre et des prélèvements sur les vêtements de la jeune victime étaient en cours mardi pour tenter de trouver des traces d’ADN. Selon France 3, 130 gendarmes, dont 80 enquêteurs et des équipes cynophiles, ainsi qu’un hélicoptère venu de Lyon et des équipes de plongeurs étaient mobilisés mardi. Par ailleurs, 47 enquêteurs sont actuellement mobilisés “pour effectuer notamment une enquête de voisinage et entendre tout témoin utile”.

  • Des messages de soutien

Dans la journée de mardi, les proches de Victorine ont rendu hommage à la jeune femme. “Je suis complètement détruite par cet énorme bouleversement qui change ma vie… J’ai le cœur déchiré”, a écrit sa sœur Romane sur Facebook. Son frère Rémy a posté une bougie au nom de Victorine et légendée : “Je t’aime mon titi”. “On a du mal à accepter que Victorine soit partie trop tôt, à cet âge-là, 18 ans c’est très très jeune”, a déclaré Perrine, son autre sœur, sur Instagram.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *