Mort de Victorine, 18 ans, dans l’Isère: ce qu’on sait et ce que l’on ignore encore à ce stade de l’enquête – Nice-Matin

Mis à jour le 30/09/2020 à 07:11 Publié le 30/09/2020 à 07:10

Le corps sans vie de Victorine, 18 ans, a été retrouvé à Villefontaine, dans l’Isère, ce lundi.

Le corps sans vie de Victorine, 18 ans, a été retrouvé à Villefontaine, dans l’Isère, ce lundi. Photo AFP

Mort de Victorine, 18 ans, dans l’Isère: ce qu’on sait et ce que l’on ignore encore à ce stade de l’enquête

Le corps sans vie de Victorine, 18 ans, a été retrouvé à Villefontaine, dans l’Isère, ce lundi. Alors qu’une enquête pour “enlèvement, séquestration et homicide volontaire” a été ouverte, on fait le point sur ce qu’on sait.

Les premiers examens réalisés sur la dépouille de Victorine n’ont pas permis de faire la lumière sur la mort de la jeune fille de 18 ans.

« Les constatations faites à partir du scanner n’ont pas permis d’établir les causes de la mort de la jeune Victorine », a indiqué, ce mardi, Boris Duffau, procureur adjoint à Grenoble.

« Il est nécessaire d’attendre les résultats de l’autopsie qui sera réalisée ce matin », a ajouté le magistrat.

Le corps de Victorine Dartois, portée disparue depuis samedi soir à Villefontaine, en Isère, a été retrouvé lundi matin par les gendarmes. Il était immergé dans un ruisseau dans une zone boisée difficile d’accès, non loin d’un stade où la jeune fille aurait passé son dernier appel téléphonique à 19 heures samedi soir, alors qu’elle rentrait au domicile familial. Une paire de baskets, un sac à main lui appartenant avaient d’ailleurs été retrouvés à proximité, laissant peu de doute sur l’identité de la victime. « Tout laisse à penser qu’il ne s’agit pas d’un accident », a souligné la procureure

Enquête de voisinage et recherche de témoins

Quarante-sept enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Grenoble sont mobilisés sur l’affaire, « pour effectuer notamment une enquête de voisinage et entendre tout témoin utile », selon le procureur adjoint. L’enquête d’abord ouverte pour « disparition inquiétante » a évolué, depuis, vers les chefs « d’enlèvement, séquestration et homicide volontaire ».

Les gendarmes ont lancé un appel à témoins afin de récolter des informations et un numéro vert a été ouvert : 0 800 200 142.

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