Mobile, social et personnalisé : le e-commerce de demain

Si on oublie un instant les baby-boomers, presque tous les internautes veulent du commerce mobile. 4000 consommateurs issus des marchés américain, britannique, australien, allemand et suédois ont été interrogés par Episerver et le smartphone est désormais le moyen favori pour acheter des biens ou des services en ligne. 

En quelques chiffres :

  • 25% des consommateurs disent utiliser plusieurs fois par semaine leurs smartphones pour rechercher ou acheter en ligne. 

  • Le mobile devient le moyen de consommation par défaut, chez 58% des Millénials et 49% de la génération Z (contre 18% chez les baby-boomers).  


Le smartphone a beau être le grand favori du public aujourd’hui, les achats restent majoritaires sur PC ou hors ligne. Le trafic mobile vers des sites marchands n’a pas cessé de croitre, pourtant le taux de conversion reste plus faible sur mobile que sur desktop ; soit 2% contre 3%. 

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Merci les influenceurs !

L’enquête d’Episerver met en évidence l’impact des influenceurs sur la consommation en ligne. Il semble que 20% des acheteurs aient acheté quelque chose sur la Toile suite à la consultation d’un contenu publié par un influenceur les réseaux sociaux. En fonction de l’âge, les résultats sont encore plus élevés puisque ce chiffre passe à 50% chez les générations X et Y. Sans oublier que 31% des consommateurs reconnaissent avoir acheté à partir d’une annonce postée sur les réseaux sociaux. Soit une augmentation de 10 points depuis l’année passée. 

Ces données, si élevées soient-elles, montrent un léger signe de fatigue lorsque l’on compare les fréquences d’achats des internautes. En effet, les consommateurs étaient 26% à faire des achats en ligne au moins une fois par semaine en 2019, contre 19% aujourd’hui. 

Effet de mode ? Budget ? Une chose est sûre, avec les réseaux sociaux, les internautes n’ont jamais été autant exposés à des publicités sur la Toile. C’est là qu’arrive l’éternel dilemme : choisir entre confidentialité et personnalisation. 

Comme en 2019, 62% des sondés disent encore aujourd’hui être intéressés par des expériences personnalisées. En revanche, là où 26% des consommateurs voulaient plus de personnalisations en 2019, ils sont désormais 17%. Enfin, une personne sur quatre souhaite aujourd’hui que les marques et les enseignes fassent de l’anonymat des consommateurs une plus grande priorité.

Le sujet est complexe. En prenant connaissance des attentes des consommateurs, on peut se dire que la balle est dans le camp de géants comme Google ou Amazon pour faire bouger les lignes. Si les choses changent, les commerces de plus petite taille suivront !

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