Meurtre du Père Olivier Maire: «Il faut remettre de la cohérence dans le traitement pénal des étrangers en situation irrégulière» – Le Figaro
FIGAROVOX/TRIBUNE – Ce 9 août, le Père Olivier Maire a été tué par l’homme d’origine rwandaise qui avait incendié la cathédrale de Nantes un an plus tôt, et qu’il avait accueilli. Il s’était vu notifier l’obligation de quitter le territoire français, mais était resté en France. Le magistrat Charles Prats met en lumière les incohérences de notre droit.
Charles Prats est délégué au développement de l’Association Professionnelle des Magistrats.
À découvrir
L’odieux meurtre du Père Olivier Maire en Vendée, a légitimement ému l’ensemble des Français, au-delà des catholiques. Sans préjuger de l’information judiciaire et de ce que trouveront les juges d’instruction saisis, il n’est point besoin d’être un analyste criminel chevronné pour avancer que c’est une affaire aux ressorts psychologiques et psychiatriques complexes: le profil de l’auteur présumé qui s’est constitué prisonnier apparaît, de prime abord, peu cohérent avec l’horreur des actes qui lui sont imputés. Il s’agit d’un catholique pratiquant, demandeur d’asile rwandais qui avait été débouté, depuis en situation irrégulière. Il lui était reproché non seulement ce terrible meurtre d’un religieux mais aussi l’incendie de la cathédrale de Nantes, pour lequel il avait été placé en détention provisoire l’année dernière, puis libéré sous contrôle judiciaire fin mai. L’intéressé a enchaîné manifestement
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