
Météo : jusqu’à 40°C dans le Sud-Ouest… Et c’est reparti pour une nouvelle vague de chaleur la semaine prochaine – Sud Ouest
Après un week-end « de saison » sur le plan des températures (31°C à Bordeaux, 28°C à La Rochelle, 26°C à Biarritz…), le mercure va sérieusement repartir à la hausse en raison de la présence d’un puissant anticyclone au large des îles britanniques. Parallèlement, plusieurs petites dépressions vont se former au large du Portugal, qui agiront comme de véritables « pompes à chaleur », selon l’expression de La Chaîne Météo. « En tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, elles provoquent la remontée de bouffées d’air brûlant en provenance du Maroc jusqu’en France ».
En ajoutant à cela un air très chaud présent sur la Méditerranée, qui va remonter sur la France pour progresser vers le nord, on obtient tous les ingrédients pour vivre une semaine de chaleur intense.
Dès lundi, les maximales dépasseront les 30°C partout au sud de la Loire. Seuls la pointe bretonne, le Cotentin et les Hauts-de-France resteront encore sous la barre des 25°C. Mardi et mercredi, le mercure continuera sa progression jusqu’à une journée de jeudi particulièrement étouffante. Exception faite de celle de Cherbourg, toutes les stations météo de France devraient indiquer des températures maximales supérieures à 30°C.
En Nouvelle-Aquitaine, les valeurs devraient être comprises entre 35°C et 39°C au plus fort de la journée. On attend ainsi au moins 37°C à Bordeaux et localement, il pourrait faire plus de 40°C dans les Landes, en Gironde, en Dordogne et en Lot-et-Garonne. Durant la semaine, le risque de canicule sera élevé, puisque pendant quelques jours, il ne devrait pas faire moins de 21 à 22°C la nuit.

De la pluie vendredi ?
Les modèles à sept jours diffèrent quelque peu. On ignore encore comment se comportera la masse d’air froid qui arrivera par l’ouest à compter de vendredi. Météo France table sur une journée orageuse, mais il est trop tôt pour en avoir la certitude. La vague de chaleur pourrait ainsi durer jusqu’au week-end précédant le 15 août.

Si les précipitations demeurent aussi absentes, la sécheresse continuera de s’amplifier et le risque d’incendie restera majeur. Le vent d’est accentuera d’ailleurs l’assèchement des sols pendant toute la semaine.
Plus d’eau dans les canalisations dans une centaine de communes en France, des récoltes détruites faute d’arrosage, une biodiversité en danger : interpellé sur tous les fronts de cette sécheresse historique, le gouvernement ne cache plus sa préoccupation face à ce phénomène qualifié « d’historique ». La Première ministre, Élisabeth Borne, a activé le 5 août la cellule de crise interministérielle, évoquant « la sécheresse la plus grave enregistrée dans le pays » et s’inquiétant qu’elle ne « devienne encore plus préoccupante ».