Météo | 54,4°C à l’ombre : un record battu dans la vallée de la Mort ? – Vosges Matin

Homologation : pas une simple formalité

La validation par un comité scientifique n’est pas une simple formalité: dans le passé, des records n’ont pas été homologués.

Ainsi, pendant des décennies, le record mondial de chaleur datait officiellement de 1922 à El Azizia, dans la Libye moderne : 58°C.

Mais un panel d’experts de l’Organisation météorologique mondiale avait enquêté en détails de 2010 à 2012 sur ce record planétaire, avant de conclure que le relevé était sans doute surévalué de 7 degrés, en raison d’appareils problématiques et d’un observateur inexpérimenté.

Le record du monde de 1913 pourrait en théorie lui aussi être rayé des tablettes : en 2016, deux experts américains, William Reid et Christopher Burt, ont publié une longue analyse concluant à une erreur mais aucune investigation officielle n’est en cours. 

A Las Vegas, Dan Berc explique que le thermomètre électronique du relevé de dimanche avait été installé en parallèle de l’ancien thermomètre à mercure officiel. Pendant trois ans, les météorologues ont vérifié que le nouveau thermomètre était aussi précis, et depuis 2015, il était devenu le thermomètre officiel, celui au mercure ayant été retiré. 

La même rigueur scientifique guide les relevés de records pour de multiples événements : les températures basses (-89,2°C à Vostok dans l’Antarctique en 1983), les précipitations (3,93 mètres d’eau tombés en 72 heures dans le cratère Commerson de La Réunion en 2007), le grêlon le plus lourd (1,02 kg, Bangladesh, 1986) ou encore l’éclair le plus long : 16 secondes en Argentine en mars 2019.

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