Manifestation contre la réforme des retraites à Paris: plusieurs incidents en marge du cortège – BFMTV.COM

Quelques minutes après le départ de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, qui doit relier les places de la Nation et de la République, des premiers incidents ont éclaté au niveau de l’avenue de Daumesnil, où des casseurs s’en sont pris aux vitrines de plusieurs commerces et ont lancé des projectiles en direction des policiers. Les forces de l’ordre ont usé de gaz lacrymogènes.

Selon la préfecture de police (PP) sur Twitter, ces dégradations par des “casseurs” ont eu lieu “alors que des clients se trouvaient à l’intérieur” des commerces. “L’intervention rapide des #FDO (forces de l’ordre, NDLR) a permis d’évacuer ces personnes”, précise la PP.                              

“On est bloqués”

Certains manifestants criaient “LBD”, au cours de ces heurts qui ont éclaté en plein cœur du 12e arrondissement parisien, en référence aux tirs controversés de lanceurs de balle de défense responsables de graves blessures chez les manifestants lors de précédentes manifestations.D’autres manifestants couraient se réfugier sous des portes cochères, dans une grande confusion. 

“On est bloqués, y’a pas d’échappatoire. C’est fou, c’est une manifestation légale! En fait, on ne peut pas manifester”, commentait Elodie Pairolo, intermittente de 40 ans, qui avoue avoir “peur”, abritée sous une porte cochère. 

“On s’échappera si nécessaire mais c’est important d’être là”, jugeait pour sa part Frédéric Samé, un avocat en robe accompagné de son fils.

Manifestation contre la réforme des retraites à Paris: premiers incidents en marge du cortège

“Castaner en enfer”

Le cortège syndical était parti de Nation vers 14h. Plusieurs centaines de “gilets jaunes”, partis en fin de matinée du pont François Mitterrand, s’étaient placés en tête de cortège avec banderoles et couronnes de fleurs, en hommage au livreur mort après avoir été interpellé par les forces de l’ordre, Cédric Chouviat. Parmi les slogans: “Castaner en enfer”, “Macron démission”.

D’autres manifestations avaient lieu samedi partout en France. Cette journée de mobilisation est la deuxième de la semaine, après celle de jeudi qui a été émaillée de heurts violents. Quelque 452.000 manifestants étaient dénombrés jeudi, selon le ministère de l’Intérieur, dont 56.000 dans la capitale.

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