Manifestation anti pass sanitaire à Toulouse : qui se cache derrière l’attaque des Gilets jaunes et de l’extrê – LaDepeche.fr

l’essentiel Au début de la manifestation contre la vaccination et le pass sanitaire à Toulouse, ce samedi 11 septembre, une violente bagarre a opposé une vingtaine d’individus et des membres du cortège. Sous fond de rivalité politique ?

Le boulevard Carnot de Toulouse transformé en ring de boxe, les règles en moins, durant la manifestation contre le pass sanitaire ce samedi 11 septembre. Des coups de pied, de bâton (pas de barre de fer), de manche de drapeau… Ça court, ça hurle avant que la police sépare les protagonistes.

« On a été clairement ciblé », reproche un homme qui se revendique Gilet jaune. Pour lui, aucun doute : l’agression « des fachos » visait « des Gilets jaunes impliqués dans le mouvement depuis le départ ». Au moins un homme, victime d’un violent coup dans les parties génitales, a été pris en charge par les pompiers et transporté à l’hôpital Purpan. « D’autres copains sont aussi partis se faire soigner », affirme le témoin, choqué de la virulence de l’agression.

Tout est parti d’une banderole de l’extrême gauche

L’altercation, aussi courte que violente, a éclaté à l’angle des boulevards Carnot et Strasborug et de la rue de la Concorde au début de la manifestation qui a réuni moins de monde (environ 1 500 personnes) que les huit samedis précédents. Un groupe d’une vingtaine d’individus a voulu en découdre et a commencé à s’en prendre à une banderole de l’extrême gauche où l’on pouvait lire « À bas l’Etat, les flics et les patrons – Révolution sans frontière ». Dans un second temps, ces individus s’en sont pris à d’autres manifestants, notamment des Gillets jaunes.

L’intervention virulente de la police, notamment de membres de la brigade anticriminalité (Bac) a mis un terme à l’affrontement. Il n’y a pas eu d’arrestation.

L’intervention de la police a stoppé les violences.
L’intervention de la police a stoppé les violences. DDM – FREDERIC CHARMEUX

Des affrontements moins violents lors des dernières manifestations

Qui se trouvaient derrière les masques et casquettes, certains à visage totalement découvert, de ceux l’on qualifiera d’agresseurs ? Difficile de l’affirmer même si cela ressemble à des membres d’un groupuscule d’extrême droite.

Ces dernières semaines, des affrontements moins spectaculaires, moins long (cette fois au moins 5 mm d’échanges de coups) ont opposé des membres de l’extrême droite et de l’extrême gauche. Leur antagonisme, pas nouveau, est jalonné d’affrontement. Et cette bagarre ne va pas réconcilier les deux camps.

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