Mali : au terme de l’opération « Barkhane », « moins de 3 000 Français resteront engagés sur le terrain au Sahel » – Le Monde

Disons que, sur la forme, les situations sont différentes. Au Mali et au Burkina Faso, on peut parler de renversement d’un régime élu par une partie de l’armée. Au Tchad, on peut en revanche parler de conservation du pouvoir par un groupe de militaires fidèles à Idriss Déby, mort au combat en avril. Cela dit, sur le fond, cette prise de pouvoir n’est pas conforme à la Constitution, mais la France, comme la plupart des Occidentaux et des pays africains (l’Union africaine n’a pas suspendu le Tchad), a estimé que les circonstances étaient exceptionnelles et méritaient plus de compréhension qu’au Mali où la junte, rappelons-le, a eu une période où elle était elle aussi regardée avec bienveillance (entre le coup contre le président Keïta en août 2020 et le second coup de mai 2021).

Mais vous avez raison de rappeler que cette situation a alimenté les critiques contre la France sur l’idée qu’il y a des putschistes acceptables et d’autres qui ne le sont pas lorsqu’ils vont à l’encontre des intérêts de Paris.

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