Macron à Pau : qui est la femme expulsée manu militari du Palais Beaumont – La République des Pyrénées

Originaire de Dijon et installée en région parisienne, Sonia Benhamada, 45 ans, s’était inscrite pour assister à la rencontre paloise et avait reçu son accréditation jeudi soir : « J’ai pris l’avion de 7 heures 20 ce vendredi matin, dans lequel j’ai rencontré M. Bayrou… » Elle était parmi les premières à s’installer dans la grande salle du palais Beaumont après avoir passé le contrôle de sécurité.

« J’ai eu un accueil chaleureux, j’avais dit à M. Bayrou mon intention d’intervenir, de poser une question… » ajoute-t-elle. Comme sa sœur, Sonia Benhamada se bat contre « un retrait abusif de l’autorité parentale » de sa fille. C’est « cette question de justice » qu’elle voulait poser au président-candidat.

Sur les réseaux sociaux

La vidéo de son « exfiltration » s’est rapidement répandue sur les réseaux sociaux. Selon l’équipe d’organisation du candidat, Sonia Benhamasa « filmait avec son téléphone en agressant les autres invités » (elle prenait aussi des notes et des photos) et « menaçait la sécurité du meeting ». L’équipe soutient n’avoir « jamais effacé les photos et vidéos de son téléphone », comme elle le dénonce… De son côté, Sonia Benhamasa nie par ailleurs fermement avoir voulu se faire passer pour une journaliste.

Après son « exfiltration » musclée du Palais Beaumont, l’échange entre Sonia Behamada et le responsable de la sécurité de l’équipe d’Emmanuel Macron, devant le lycée Barthou, a rapidement tourné court…

« Je n’ai jamais menacé quiconque ! On m’a privé de mon droit de mère, et aujourd’hui, on me prive de mon droit de parole » indiquait ce vendredi soir Sonia Benhamada alors qu’elle attendait son train en gare de Pau pour rentrer en région parisienne. Toujours « choquée », elle envisageait de déposer plainte.

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Pas d’autre incident

Hormis cet incident, la venue d’Emmanuel Macron à Pau a été plutôt calme, avec un large périmètre de sécurité et un imposant déploiement de forces de l’ordre (voir par ailleurs).

Les gilets jaunes et autres opposants – nous en aurons compté une trentaine disséminée notamment entre l’entrée de la rue Barthou, la place Saint-Louis-de-Gonzague ou devant l’hôtel de ville – ont ainsi été tenus à distance tant du Palais Beaumont que de la préfecture, où Emmanuel Macron s’est rendu un peu avant 16 heures. Et où quelque 150 personnes se sont progressivement rassemblés… pacifiquement.

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