LumApps place l’expérience digitale au cœur de la transformation numérique

LumApps place l'expérience digitale au cœur de la transformation numérique

Lancée en 2015, la start-up LumApps bénéficie à plein de l’accélération de la digitalisation des entreprises et de l’hybridation des modes de travail. L’éditeur français emploie près de 300 personnes et développe ses activités à l’international, en particulier aux Etats-Unis. Dans un contexte porteur, LumApps et ses fondateurs entendent encore accélérer leur développement.

La croissance à l’international, en particulier en Europe et aux Etats-Unis, est un axe stratégique. Mais la start-up investit aussi énormément dans sa plateforme. Ainsi, 45 % de ses investissements sont consacrés à la R & D (recherche et développement). Parmi les pistes fonctionnelles approfondies figurent les assistants numériques au service des employés, ainsi que les parcours collaborateurs.

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Surfer sur la vague de “l’employee experience”

« Notre ambition est de devenir un acteur mondial, à l’image de Workday, Salesforce ou ServiceNow. Notre objectif est d’être un leader mondial de l’expérience employé d’ici trois ans », explique à ZDNet.fr Elie Mélois, CTO et cofondateur de LumApps.

La thématique de l’expérience collaborateur n’est pas nouvelle, certes. Elle a cependant gagné en importance ces dernières années, du fait de la crise sanitaire et de la mutation des organisations. L’hybridation impose de repenser la relation entre salariés et entreprises, afin notamment de maintenir une culture et un sentiment d’appartenance.

« Notre mission depuis le début était de faire en sorte que les employés de nos clients développent leur sentiment d’appartenance et donnent du sens à leur travail. Cela pouvait paraître un peu naïf quelques années auparavant. Aujourd’hui, les enquêtes mettent en évidence un basculement, avec par exemple la prépondérance du sens sur le salaire », sourit le dirigeant de la start-up.

Avec des solutions à 100 % en SaaS (Software-as-a-Service), LumApps propose donc une plateforme dont la fonction est de servir une meilleure information des collaborateurs, de favoriser les interactions internes, d’unifier l’information disséminée entre différentes applications… et globalement d’améliorer leur expérience.

Or, avec l’hybridation, les espaces physiques de travail perdent un peu de leur force (« identitaire et culturelle ») dans ce domaine. Pour le contrebalancer, les entreprises complètent donc leur outillage numérique pour constituer un « digital headquarter », comme le souligne LumApps. Un concept aussi revendiqué par Slack.

Gouvernance et personnalisation en complément

La start-up insiste sur l’importance d’une personnalisation de l’expérience collaborateur, qui ne peut se limiter à l’utilisation de solutions collaboratives comme Teams ou Slack. Ainsi, la composante RH (ressources humaines) est croissante. Les RH sont d’ailleurs une des principales populations utilisatrices de la plateforme avec l’IT (service informatique) et la communication.

« Notre idée est d’accompagner les entreprises sur tous les parcours, depuis l’onboarding jusqu’à la mobilité interne, les formations, l’interaction avec l’applicatif de gestion des congés, etc. La finalité, c’est de permettre une expérience la plus fluide et positive possible pour le salarié avec son entreprise », détaille Elie Mélois.

La qualité de cette expérience n’est pas une fin en soi. Elle répond donc à la problématique d’hybridation, mais surtout, dans ce nouveau contexte, aux enjeux de fidélisation et de rétention des talents. Technologiquement, LumApps repose donc sur un socle de gestion de contenu et des connaissances, un CMS.

Ces fondations ont été enrichies depuis afin d’intégrer, dans un environnement professionnel, les fonctionnalités de communication et de gestion des connaissances. La plateforme se présente en partie comme complémentaire d’outils de communication comme Teams en ajoutant de la « gouvernance et de l’organisation ».

Un projet de transformation numérique

LumApps développe à cette fin des intégrations applicatives. Le but n’est pas de se substituer aux solutions existantes et déjà adoptées par les collaborateurs. « Nous disposons d’une sortie Web et mobile native. Mais nous savons aussi envoyer des notifications, nous intégrer dans Slack ou Teams et d’autres applications. La finalité est d’être capable de toucher les audiences là où elles sont », déclare le CTO.

Le dirigeant observe une succession de tendances dans les usages : communication, puis communication collaborative, et ajout d’une couche d’intégration applicative avec les systèmes RH, support et métiers. LumApps s’inscrit dans ces tendances, qui s’orientent à présent sur l’expérience employé et sa personnalisation, grâce notamment au machine learning et à des mini-applications activables depuis un assistant digital.

Ces projets ne se résument cependant pas au simple déploiement d’outils technologiques, mais s’inscrivent dans une transformation et donc une conduite du changement. Selon Elie Mélois, le travail sur l’expérience collaborateur se structure sur trois à cinq ans, au moins, au travers de différentes phases de maturité.

Pas de big bang, mais une mise en œuvre itérative avec un périmètre réduit au départ, puis un développement des usages progressifs au sein des BU de l’entreprise. A la clé, la start-up annonce de la création de valeur via l’augmentation de l’engagement des salariés, une réduction du temps d’onboarding et de la consommation de support ou encore une capacité accrue à trouver l’information.

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