L’immobilier en conquête sur les réseaux sociaux grâce au SaaS

L’immobilier en conquête sur les réseaux sociaux grâce au SaaS

Les offres immobilières, comme les offres d’emploi, se sont largement digitalisées depuis des années. Pour autant, le développement de portails dédiés aux biens immobiliers n’a pas fait disparaître les agences et les conseillers.

Ces acteurs traditionnels ont cependant d’autres concurrents que les “pure player”. Il leur faut compter aussi avec les réseaux de mandataires indépendants. Annie Fousset travaille pour l’un de ces réseaux, Axelite Immo.

publicité

Des ventes en salle d’enchères virtuelle

Habitation, prestige, commerce, viager, neuf et également ventes immobilières interactives constituent le quotidien professionnel de cette experte du secteur. Les ventes interactives (des enchères en ligne) sont une illustration de plus de la digitalisation de la profession.

Ce modèle permet de réunir les acheteurs potentiels d’un bien dans une salle d’enchères virtuelle. Les acquéreurs peuvent ainsi se positionner et le vendeur étudier simultanément plusieurs dossiers, là où une vente pour un « bien d’exception » tend à favoriser le premier arrivé. Ici, le processus s’écoule sur une quinzaine de jours.

« C’est un type de vente que j’apprécie tout particulièrement. Cela permet de ne pas se tromper sur l’offre. Les acquéreurs ont le temps de se positionner et de réfléchir », raconte Annie Fousset. La conseillère maîtrise ces transactions. Il en allait autrement en ce qui concerne les réseaux sociaux.

Animation externalisée des réseaux sociaux

La présence sur ces plateformes est aujourd’hui un incontournable dans l’immobilier, peut-être plus encore pour un mandataire indépendant. Pas facile cependant de maîtriser les arcanes de ces outils et de dégager le temps nécessaire à la publication de contenus.

Annie Fousset s’est donc tournée en mai 2017 vers une solution en mode SaaS (Software-as-a-Service) à destination des petites entreprises. Celle-ci était disponible auprès d’une start-up naissante, Artur’In. La plateforme permet d’automatiser des actions de marketing digital, mais elle fournit également du conseil via un coach personnel.

Parmi les prestations fournies, l’animation des réseaux sociaux. Twitter, Facebook, LinkedIn… la gestion de la présence de la conseillère et de ses biens immobiliers est donc externalisée auprès de la start-up.

Profiter de l’expérience de spécialistes du domaine

Des posts sont publiés plusieurs fois par semaine. Il s’agit de publications simples, mais des actions publicitaires peuvent aussi être déclenchées en fonction des objectifs recherchés : nouveaux abonnés, recherche de prospects (vendeurs), promotion sur Google de son site web. Artur’In prend en charge ces campagnes.

Mais Annie Fousset ne perd pas tout contrôle. Il lui suffit de se connecter au service SaaS pour suivre les publications, les modifier si elle le souhaite, ou diffuser elle-même d’autres contenus à destination des réseaux sociaux. Des formations en ligne sont régulièrement proposées pour enrichir sa maîtrise des outils.

Pour la diffusion toutes les trois semaines de sa newsletter, la mandataire indépendante s’appuie également sur Artur’In. La start-up apporte conseil et aide à la conception de la newsletter, mais participe aussi à du transfert de compétences.

« C’est bénéfique de profiter de l’expérience de personnes habituées à traiter ces questions avec d’autres partenaires et d’autres métiers », apprécie Annie Fousset, qui n’hésite donc pas à solliciter sa conseillère ou coach Artur’In, Elisa.

Visites virtuelles

Cette “boîte à outils” a démontré de manière évidente son intérêt en 2020, lors des confinements. « Lors du premier confinement, nous n’avions que le digital pour exister. Les réseaux sociaux nous ont permis de continuer à exister et à diffuser de l’information », souligne l’experte de l’immobilier.

Ses usages du digital ne se cantonnent toutefois pas au marketing. Le numérique intervient directement dans la présentation des biens dont elle a la charge. Tous bénéficient aujourd’hui d’une visite virtuelle. Mais ces visites ne sont pas accessibles en libre-service.

« J’encadre la visite virtuelle. Il est nécessaire au préalable de prendre rendez-vous avec moi, via un agenda en ligne. La présentation s’effectue ensuite au cours d’une visioconférence », explique la conseillère, qui tient à garder la maîtrise et à valoriser ainsi son expertise.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *