L’historien François Durpaire mis en examen pour viol – Le HuffPost

François Durpaire à l’antenne de BFMTV en juin 2022.
Capture écran Twitter François Durpaire à l’antenne de BFMTV en juin 2022.

Capture écran Twitter

François Durpaire à l’antenne de BFMTV en juin 2022.

JUSTICE – Connu principalement pour son rôle de consultant sur les États-Unis pour BFMTV, l’historien François Durpaire a été mis en examen jeudi pour viol après la plainte d’une ex-compagne, a indiqué ce dimanche 4 septembre le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.

L’universitaire, qui juge les accusations « infondées » selon son avocate, a été placé sous contrôle judiciaire. Selon une source proche du dossier qui confirmait les informations du Parisien, les faits dénoncés par la plaignante, qui a entretenu une brève relation avec François Durpaire, se seraient déroulés en mai 2011.

Elle affirme avoir été violée alors qu’elle était venue lui demander des explications, écrit le quotidien. En 2020, les deux anciens amants se seraient revus et se seraient « mis d’accord sur une transaction financière » de 60 000 euros (dont 5 000 euros versés immédiatement) mais la femme se serait ravisée et aurait alors porté plainte, à en croire les informations du journal.

Contactée par l’AFP, l’avocate du consultant, Me Dorothée Bisaccia-Bernstein, a estimé que l’ouverture de cette information judiciaire offrait à son client « l’opportunité de s’exprimer de façon contradictoire face à ces accusations », et a souligné que les juges d’instruction avaient considéré « qu’il était suffisamment digne de confiance pour lui imposer un contrôle judiciaire assez léger ».

« Il est normal et légitime que la parole des femmes soit entendue, mais il est aussi légitime qu’une instruction soit ouverte pour permettre la manifestation de la vérité. M. Durpaire livrera ses explications lors de l’interrogatoire sur le fond qui interviendra dans quelques semaines », a-t-elle ajouté.

À voir également sur Le HuffPost : Abad, Darmanin… La colère féministe contre le « gouvernement de la honte »

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *