LFI choisit une direction ultra-resserrée et suscite la colère – Libération

Analyse

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Le mouvement de gauche doit porter ce samedi Manuel Bompard à sa tête, et présenter sa nouvelle équipe dirigeante. Plusieurs figures de premier plan ne devraient pas en faire partie, comme François Ruffin et Clémentine Autain.

Ni François Ruffin ni Clémentine Autain. Alexis Corbière, Raquel Garrido et Eric Coquerel non plus. Ces cinq députés de La France insoumise ont beau compter parmi les principales figures du mouvement, aucun ne fait partie de sa nouvelle équipe dirigeante, formée ce samedi à Paris. Pour consolation : une incertaine clause de revoyure, et l’invitation faite à ces députés à siéger au «conseil politique». Un lieu de débat stratégique selon la direction, un «conseil théodule» pour plusieurs évincés, qui réclamaient un rôle au sein de la direction opérationnelle − la «coordination» − du parti. Nouveau patron du parti, le député des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard se voit accusé par ces recalés de «verrouiller» l’appareil.

«J’ai postulé pour être dans le pôle communication, on m’a dit que Sophia Chikirou était déjà dessus, s’agaçait Clémentine Autain vendredi, auprès de Libération. Donc j’ai dit que j’étais disponible pour d’autres tâches et je n’ai aucune nouvelle à ce jour.» La députée de Seine-Saint-Denis avait pourtant été assurée par plusieurs cadres, dont Manuel Bompard, qu’elle aurait sa place au sein de la direction. Président de la commission des finances de l’Assemblée, Eric Coquerel aussi était encore dans le doute hier : «Les choses peuvent encore bouger… Je vois mal comment une direction politique n’intègre pas toutes les personnes qui font la diversité de notre mouvement et je l’ai fait savoir.»

«Un verrouillage complet»

Auprès de Libération,<

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