Les voitures électriques représentent 1 vente sur 5 en 2023 et l’impact sur l’environnement se voit

Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie montre que l’essor des voitures électriques, entre autres, a eu un impact positif sur l’environnement dans le monde en 2023.

voiture electrique batterie quantique sans recharge

Cela fait déjà quelques années que de nombreux pays poussent à l’adoption des voitures électriques afin de diminuer au maximum la dépendance au pétrole, l’une des 3 énergies fossiles avec le gaz et le charbon. La France est un bon exemple, avec des ventes en augmentation sur 2023, notamment en fin d’année grâce à Tesla. Une accélération qui a participé au franchissement du cap symbolique des 1 million de véhicules électriques en circulation. Ce n’est pas vraiment étonnant dans la mesure où l’Europe impose la fin des voitures thermiques en 2035 et que les constructeurs ont accepté l’échéance.

Mais malgré ces bilans positifs et même si les ventes de “wattures” ont dépassé celles des diesels à l’été 2023 en Europe, la question est de savoir si tout cela a un impact mesurable sur l’environnement. La réponse est oui. L’Agence internationale de l’énergie (IEA) a publié son premier rapport sur le marché des énergies propres. Il révèle notamment que l’année dernière, 1 véhicule vendu sur 5 était électrique, ce qui a participé à la diminution de la demande en pétrole. La situation n’est pas au beau fixe pour autant.

La demande en pétrole a diminué en 2023 et c’est en partie grâce à l’essor des voitures électriques

Les émissions de gaz relatif à l’énergie (dont les voitures) ont continué d’augmenter en 2023, 410 millions de tonnes supplémentaires exactement, ou 1,1 % de plus. En revanche, la hausse est moins forte qu’en 2022 avec ses 490 millions de tonnes. Entre 2019 et 2023, la croissance des énergies propres est deux fois celles des énergies fossiles. Cela a permis d’éviter l’équivalent de la consommation annuelle en charbon du secteur électrique de l’Inde et l’Indonésie réunies par exemple.

La transition vers les énergies propres a subi une série de tests de résistance au cours des cinq dernières années – et elle a démontré sa résilience. Une pandémie, une crise énergétique et une instabilité géopolitique étaient toutes susceptibles de faire dérailler les efforts visant à construire des systèmes énergétiques plus propres et plus sûrs. Au lieu de cela, nous avons constaté le contraire dans de nombreuses économies“, résume le directeur général de l’IEA Fatih Birol. La diminution progressive du parc automobile thermique devrait permettre de confirmer la tendance.

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