Les SSD en entreprise, une option plus fiable que les disques durs mécaniques ?

Les SSD en entreprise, une option plus fiable que les disques durs mécaniques ?

Alors que les disques durs mécaniques stockent toujours la majeure partie des données en entreprise et sont devenus étonnamment fiables et rentables, les SSD effectuent néanmoins une percée auprès des entreprises. Le tout grâce à des performances proposées désormais proposées dans des boîtiers compacts et économes en énergie.

Une étude menée conjointement par le chercheur Bianca Schroeder et NetApp, société spécialisée dans le domaine du stockage d’entreprise, fait d’ailleurs le point sur la fiabilité de ces SSD en entreprise.

Si des études ont été menées sur la fiabilité des SSD dans les centres de données dans le Cloud, leurs résultats ne sont pas applicables ailleurs. Les fournisseurs de cloud computing n’utilisent généralement pas de SSD standard – lorsque vous en achetez 100 000 à la fois, les fournisseurs vous donnent ce que vous voulez – et ils n’utilisent pas non plus les protocoles RAID courants dans les équipements d’entreprise. Et les SSD qu’ils utilisent se trouvent dans des architectures système qui comprennent des optimisations non disponibles pour les fournisseurs de matrices.

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Un test de grande ampleur

L’étude présentée ici porte sur près de 1,4 million de lecteurs de trois fabricants différents, 18 modèles différents, 12 capacités différentes et quatre technologies de flash (SLC, cMLC, eMLC et 3D-TLC). Les données riches, fournies par la télémétrie automatisée de NetApp, comprennent les remplacements de disques (y compris les raisons des remplacements), les mauvais blocs, l’utilisation, l’âge du disque, les versions de micrologiciels ou encore le rôle du disque (par exemple, données, parité ou réserve).

Surprise : les lecteurs avec une utilisation LESS connaissent des taux de remplacement plus élevés. De plus, les cas de casse augmentent durant la première année d’utilisation sur le terrain avant de commencer à diminuer.

Autre constatation : les disques SLC (single level cell), les plus coûteux, ne sont PAS plus fiables que les disques MLC. Et si les nouveaux lecteurs 3D-TLC (cellule à trois niveaux) à haute densité ont le taux de remplacement global le plus élevé, la différence n’est probablement pas due à la technologie 3D-TLC, mais au niveau de capacité ou à la taille des cellules utilisées dans le lecteur. Les cellules à haute densité présentent plus de défaillances.

Tous les SSD ne se valent pas

Cette étude met également en évidence les observations suivantes :

  • Tous les SSD n’offrent pas la même fiabilité. Les taux de remplacement annuels (TRA) vont de 0,07 % à près de 1,2 %, avec un TRA moyen de 0,22 % pour l’ensemble de la population.
  • Même pour les modèles de disques du même fabricant, avec la même technologie de flash, le même âge et une capacité similaire, le TRA peut varier considérablement, de 0,53 % pour un disque de 15 To contre 1,13 % pour son compagnon stable de 15,3 To.
  • Même après plusieurs années, la moyenne des blocs de rechange consommés est inférieure à 15 %. Même les disques au 99,9 % des blocs de rechange consommés n’ont consommé que 33 % de leurs blocs de rechange.

La meilleure nouvelle, qui était la plus grande inquiétude lors de la sortie des disques SSD il y a dix ans, est que l’usure rapide n’est pas un problème. Même après 2 ou 3 ans, moins de 2 % de la durée de vie nominale est consommée en moyenne. Même les disques durs du 99,9e centile n’ont consommé que 33 % de leur durée de vie nominale.

Source : ZDNet.com

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