Les réseaux multisites en SD-WAN hybride, une définition

Le SD-WAN Hybride est la solution en vogue pour créer des réseaux informatiques d’entreprise globaux, pouvant rassembler des dizaines de sites séparés de centaines – parfois de milliers – de kilomètres.

Les réseaux multisites en SD-WAN hybride, une définition

Lorsqu’une entreprise dispose de plusieurs sites, par exemple des bureaux, une usine et des entrepôts, elle se trouve rapidement confrontée à la problématique de l’organisation de son système d’information. Comment relier les différents réseaux locaux afin qu’ils ne fassent qu’un ? Au travers du SD-WAN hybride. Pour comprendre le SD-WAN hybride, il faut s’intéresser séparément aux trois mots.

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WAN hybride : la flexibilité

Le WAN, Wide Area Network, est un réseau étendu, à l’opposé du LAN, Local Area Network, qui désigne un réseau local. Un WAN peut couvrir de grandes distances, allant d’un campus à une ville, voire des pays ou continents entiers. Il existe même un WAN dont la couverture est quasi mondiale, et qui est utilisé quotidiennement par des milliards de personnes dans le monde ; internet.

Autrefois, la construction d’un WAN passait par la mise en place entre chaque site de lignes de communication dédiées. Aujourd’hui, ce lien est assuré par des tunnels protégés et chiffrés empruntant le réseau mondial internet. Mutualisé, ce réseau est en effet accessible à faible coût, celui de l’accès à internet proposé par les opérateurs.

Le WAN hybride est une technologie permettant de donner de la flexibilité concernant les liens internet employés pour créer un WAN d’entreprise : connectique à très haut débit de type fibre, dédiée (FTTO, fiber to the office) ou mutualisée (FTTE, fiber to the enterprise / FTTH, fiber to the home) ; connectique cuivre à moyen débit (ADSL, VDSL, SDSL) ; connectique sans fil (WiMAX, 3G, 4G, 5G).

Software-defined : le contrôle

Le SD-WAN hybride complète le WAN par une composante software-defined (SD). Cette technologie permet tout d’abord d’agréger plusieurs types de liens. Par exemple, une connexion fibre et une connexion 4G. Ainsi, si la connexion fibre venait à tomber, le lien serait maintenu. Autre cas d’usage, l’agrégation de la bande passante de plusieurs lignes ADSL/VDSL/SDSL, afin d’élargir le tuyau reliant deux sites.

Le software-defined permet également de prioriser les flux au travers de différentes classes de services. La vidéosurveillance passera ainsi devant la VoIP, elle-même prioritaire face aux flux data classiques. Lorsque le lien entre deux sites est saturé (ce qui arrive rapidement s’il s’appuie sur de l’ADSL), cette technique permet de s’assurer que la qualité de service est maintenue, au mieux.

Enfin, les deux approches peuvent être mixées afin de garantir l’efficacité du WAN à chaque instant. L’entreprise peut par exemple choisir de créer deux liens : un classique, de type fibre, laissant passer les flux avec un minimum de contraintes, un en mode dégradé, de type 4G, s’activant lors d’une panne de la fibre, et n’autorisant que les flux essentiels (par exemple un accès maintenu aux outils métiers, accompagné d’une coupure de la VoIP intersite).

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