Les premières ampoules bio arrivent avec les LED Katoptron!

Une petite révolution arrive dans le domaine de l’éclairage. La lumière bio proposée par les LED Katoptron fait son apparition dans un secteur qui reste en pleine mutation depuis plusieurs années. Il s’agit d’ampoules LED d’un type un peu particulier puisse qu’elles utilisent une technologie innovante qui puisse sa source lumineuse non pas de l’électronique, mais de la nature et plus précisément des fameux poisson-lanterne.

Si en quelques années nous sommes passés des ampoules à filament aux ampoules fluo pour arriver aux ampoules LED, on n’a jamais vu à ce jour d’ampoules bio. Les tubes Néon, des ampoules au Xénon, des ampoules fluocompactes ou des halogènes ont tous en commun de participer à la pollution de la planète. Toutes ces sources de lumières s’avèrent néfastes pour la planète. Une équipe de l’Université de Kyoto a relevé le défi de produire des LED bio. Si si, vous avez bien lu. L’ampoule bio devient réalité.

Par arriver à ce résultat, l’équipe de chercheurs a puisé dans les connaissances pointues que possède le Japon en termes de poissons. L’équipe a étudié particulièrement le poisson-lanterne ou Anomalops katoptron. Ce poisson qui porte également le surnom de “luciole du Pacifique” est un animal fascinant. Le poisson-lanterne possède en effet une caractéristique hors du commun : un organe lumineux.

Le poisson-lanterne à l’origine de la LED Katoptron

Les scientifiques pensent que cette lumière leur sert à communiquer entre eux, mais aussi à chasser le plancton, leur repas de prédilections. On le trouve habituellement dans les récifs coralliens et il vit jusqu’à 400 mètres de profondeur. Son domicile se situe dans l’Ouest de l’Océan Pacifique, de la Grande Barrière de corail australienne aux Philippines et à l’Indonésie et jusqu’au Nord du Japon, en allant même à l’Est jusqu’aux îles Tuamotu.

Le feu d’artifice des profondeurs de l’océan proposé par les poissons-lanternes

Le poisson-lanterne possède sous ses grands yeux une ouverture lumineuse en forme de haricot qui émet une lumière blanche, verdâtre ou légèrement bleue. Cette lumière intense est produite par des bactéries bio-luminescentes. Ces bactéries ont été étudiées par l’équipe de l’université de Kyoto. Ils ont réussi à les reproduire en laboratoire et à les rendre plus luminescentes en les plaçant dans un environnement traversé par un très faible courant électrique.

Ce courant leur permet également de prolonger la durée de vie des bactéries. Au bout de quelque temps, les bactéries s’épuisent naturellement. Pour régénérer les LED, aussi surprenant que cela puisse paraître, il suffit de les plonger toutes les 2 ans pendant 1 à 2 heures dans une bassine d’eau salée pour quelles retrouvent leur éclat. La recherche a abouti à l’élaboration d’une toute nouvelle LED qu’ils ont baptisé LED Katoptron en honneur au nom scientifique du poisson-lanterne.

Les LED Katoptron ont plusieurs avantages et non des moindres :

  • Elles sont très peu chères à fabriquer
  • La matière productrice de lumière est entièrement biodégradable
  • L’enveloppe en verre et la connectique sont entièrement recyclables
  • Elles sont 15 fois plus économes en électricité que les LED classiques
Les Ampoules LED Katoptron, une prouesse des laboratoires japonais

Comme on le voit, les caractéristiques de telles LED sont très intéressantes, car elles promettent un cout de fabrication et d’utilisation bien moindre comparé à tous les types de LED existantes. La technologie des LED Katoptron doit maintenant obtenir les certifications nécessaires pour que les premières ampoules puisent être produites en masse et arriver dans nos maisons. Les universitaires japonais indiquent que de telles ampoules pourraient très certainement trouver des débouchés dans le secteur automobile, tant du côté du tableau de bord et de l’habitacle, que dans celui des phares des véhicules ! Les économies d’énergies permettront aux véhicules électriques ainsi équipés de gagner en autonomie.

Pour la petite histoire, les scientifiques japonais ont commencé à étudier le poisson-lanterne pour sa capacité à descendre le jour en profondeur et remonter la nuit à la surface de l’eau. C’est grâce à sa vessie natatoire perfectionnée, son organe lui permettant de flotter plus ou moins profondément dans l’eau, qu’il a été repéré et qu’il est un peu par hasard aujourd’hui à l’origine de la première source de lumière bio. De là à dire qu’en allumant vos prochaines ampoules à LED bio, vous prendrez des vessies pour des lanternes, c’est un raccourci intéressant, surtout avec une histoire de poisson… en ce début de mois d’avril…

Une histoire de poisson ? En avril ? 😉

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