Les organisations étudiantes s’inquiètent de la hausse du coût de la rentrée universitaire – Le Monde

Le coût de la rentrée universitaire devrait augmenter de 3,2 %, atteignant la somme de 2 361 euros, selon l’enquête de la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) publiée lundi 17 août. Cet indicateur scrute les dépenses des jeunes de 20 ans inscrits en licence à l’université, non boursiers et ne vivant plus au domicile familial, en distinguant les frais de vie courante et les frais spécifiques à la rentrée. Selon l’association, « des dizaines de milliers de jeunes voient leur avenir s’obscurcir ».

Concernant la vie courante, les dépenses de loyer, alimentation, loisirs, transports, téléphonie, Internet, produits d’hygiène augmenteraient de plus de 4 % (1 342,07 euros en Ile-de-France et 1 131,53 euros sur le reste du territoire). Le port du masque, fortement recommandé, voire obligatoire dans certains lieux universitaires, induirait un surplus de 31,75 euros par mois, l’équivalent d’un repas au restaurant universitaire « tous les midis pendant deux semaines », relève la FAGE, qui demande que chaque composante d’université organise des distributions gratuites de masques.

Hausse du prix des transports

Quant aux frais spécifiques de rentrée, couvrant frais d’inscription, cotisation à la contribution vie étudiante et de campus (CVEC), frais d’agence, souscription à une assurance logement, à une complémentaire santé et matériel pédagogique, ils devraient subir une hausse de 1,52 %, atteignant en moyenne 1 167,52 euros.

Dans son enquête annuelle sur le coût de la vie étudiante qu’elle publie également lundi 17 août, l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) chiffre pour sa part à + 3,6 % l’augmentation des frais pour la rentrée (+ 8,7 % depuis le début du quinquennat). Le syndicat étudiant pointe notamment une hausse du prix des transports dans plusieurs villes, comme à Brest (+ 8 %) ou encore à Bordeaux (+ 3,5 %), mais aussi une hausse des loyers du parc privé de l’ordre de 2,5 % en moyenne et jusqu’à 5,4 % à Lyon. L’UNEF appelle à un encadrement des loyers dans toutes les villes étudiantes et indique que 11 % des étudiants ont recours mensuellement à des distributions gratuites de repas. « Le nombre d’étudiants précaires ne se limite pas au nombre d’étudiants boursiers », souligne-t-elle.

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