Les images satellites de l’Ukraine plongée dans le noir après les coupures d’électricité – BFMTV
Des comptes pro-Kremlin ont largement partagé sur les réseaux sociaux des clichés satellites de l’Ukraine pris par la Nasa après que le pays a été visé par des frappes massives mercredi.
La Nasa a dévoilé cette semaine des images satellites de l’Ukraine plongée dans le noir en raison de coupures d’électricité massives, après avoir été visée mercredi par des frappes russes. Ces images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux par des comptes pro-russes pour vanter les succès de Moscou.
D’après la vue capturée le 24 novembre dernier par l’agence spatiale américaine, au lendemain des frappes, on observe une masse majoritairement noire au milieu de l’Europe, signe d’une Ukraine largement touchée par les coupures de courant, tandis que Moscou et son agglomération, en Russie, brillent fortement plus au nord.
Une autre photo, datée cette fois du mois de janvier, montre les grandes agglomérations du même pays largement éclairées. Les deux photos mises côte à côte permettent de saisir l’ampleur des coupures d’électricité liées aux bombardements russes en Ukraine.
Plus de 6 millions de foyers toujours sans électricité
Ces clichés ont été partagés par des internautes pro-Kremlin, afin de vanter la réussite de la stratégie russe. “L’infrastructure de l’Ukraine sera démolie et l’Ukraine sera envoyée au 18e siècle”, prévenait encore mercredi sur BFMTV le vice-président de la Douma Piotr Tolstoï.
Plus de 6 millions de foyers ukrainiens étaient encore touchés vendredi par des coupures de courant, contre 12 millions mercredi, selon le président Volodymyr Zelensky.
Avec quelque 600.000 foyers privés d’électricité dans la soirée et sa région, Kiev, la capitale, ainsi que les provinces d’Odessa, de Lviv, de Vinnytsia et de Dnipropetrovsk, sont les villes les plus touchées par les coupures.
La stratégie de Moscou vise depuis octobre à bombarder les installations énergétiques ukrainiennes. Elle a été dénoncée comme constitutive de “crimes de guerre” pour les alliés occidentaux de l’Ukraine.
