Les Français confinés profitent davantage des offres culturelles en ligne

Les Français confinés profitent davantage des offres culturelles en ligne

Alors que le printemps frappe à la porte, la plateforme Disney +, attendue depuis des mois, a finalement fait son entrée en France le 7 avril dernier, et le numéro 1 du streaming, Netflix, continue de battre des records d’audience. Plus de la moitié des internautes français (53%) placent la consommation des biens culturels en tête des activités indispensables en période de confinement, a relevé la Hadopi.

L’institut observe une intensification généralisée des réflexes culturels en ligne, parmi lesquels la musique, les jeux vidéo, les séries et les films sont en première ligne. Dans une étude réalisée sur la deuxième quinzaine du mois de mars, 62% des consommateurs ont déclaré consommer plus de ces biens depuis le confinement. Sans surprise cependant, ces activités en ligne qui ne nécessitent pas grand chose, si ce n’est un PC et une connexion, passent largement devant la pratique du sport (40%) et les activités manuelles (39%).

Depuis le début du confinement, les personnes écoutant de la musique sur internet en consomment également plus qu’avant (40%), de même que les adeptes de livres numériques (42%), soulève le baromètre. La presse n’échappe pas non plus à cette tendance générale, et l’on observe que 46% des lecteurs déclarent consommer plus de médias en ligne qu’avant le confinement.

publicité

Les 15-24 ans sont les premiers concernés

La tranche d’âge des 15-24 ans est, de loin, celle qui s’inscrit le plus dans cette tendance à (à 82%), contre 60% pour les 25-39 ans et 56% pour les personnes âgées de 40 ans et plus.

Sur l’ensemble de la population, les femmes ont aussi augmenté leur consommation dans “de plus amples propositions que les autres” depuis le début de cette période, note le baromètre. Près de 66% des femmes interrogées disent avoir augmenté leur consommation d’au moins un bien culturel lors de la deuxième semaine de confinement, contre 57% pour les hommes. En revanche, 28% des femmes interrogées disent n’avoir pas modifié leur consommation, pour 36% des hommes. Dans un cas comme dans l’autre, 6% disent par ailleurs avoir diminué leur consommation d’au moins un bien culturel dématérialisé.

Si la consommation explose, les plateformes de streaming sont condamnées à surveiller leur bande passante pour éviter la surchauffe, tandis que certains secteurs plus dépendants des ventes physiques que d’autres, comme c’est le cas de l’édition, peinent à résister à la crise sanitaire et voient leurs revenus chuter.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *