Les consommateurs se serrent la ceinture et traquent les bons plans en ligne

La crise économique que nous traversons a un impact direct sur notre façon de consommer, qu’il s’agisse de boutiques physiques ou de e-commerce. Selon une étude de Adobe Commerce, 76% des consommateurs font des recherches en ligne pour consulter des avis et dénicher les meilleurs prix avant d’aller en magasin.

Outre-Atlantique, les acheteurs sont de plus en plus méfiants. Les dépenses affichent une faible croissance de 0.2% et les trois quarts des Américains ne lésinent pas sur la prudence avant de faire chauffer leur carte bancaire. Parmi ces derniers, 60% utilisent leur téléphone pour trouver les meilleures affaires. 

Autre marqueur important du ralentissement économique : 24% des Américains sondés déclarent qu’ils ne profiteront pas des soldes d’été. La raison ? Ils n’en ont pas les moyens, car l’inflation est trop forte. Évidemment, il reste 76% de consommateurs qui peuvent « en profiter », mais la motivation n’est pas toujours au rendez-vous. En effet, plus de la moitié (56%) déclarent préférer attendre les grands événements commerciaux comme les Prime Days, 32% économisent pour leurs vacances et 23% mettent de côté pour anticiper les achats relatifs à la prochaine rentrée scolaire. 

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La confiance en baisse

Même chez ceux qui ont encore les moyens de consommer, on ne croit plus aux promesses faites par les enseignes qui affichent d’importantes remises. Environ 65% des sondés estiment que les rabais sont inférieurs à ceux des années précédentes. 

On constate également que les marques et boutiques vont devoir se renouveler pour convaincre les consommateurs. D’un côté, 61% des Américains interrogés déclarent que les promotions et recommandations qu’ils reçoivent ne sont plus susceptibles de déclencher un achat chez eux. De l’autre, le niveau d’exigence augmente avec 72% de consommateurs qui souhaitent voir leur achat en ligne livré le jour même, ou au maximum en deux jours. Ce besoin d’immédiateté se retrouve également dans les usages avec 50% des personnes prêtes à faire des achats sur leur téléphone, 26% en boutique et 24% sur leur ordinateur. 

Avec l’inflation actuelle et les taux d’intérêt qui grimpent, la consommation se recentre sur les biens les plus indispensables. Cela représente un défi de taille pour les professionnels du marketing, qui vont devoir s’adapter en conséquence.

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